Dans le cadre de sa tournée internationale pour la promotion de leur nouvel album «Jasmin rouge», le groupe de Slam Këlem donnera trois concerts en Tunisie. Ainsi, après un premier spectacle à Sousse à Dar echraa le 10 juillet , un second concert est prévu le 12 juillet au patio de Beit El Banneni à Beb Manara à Tunis et le groupe clôturera son périple par un concert le 14 juillet à la salle El Hamra au Zéphir de La Marsa . A travers ces spectacles, le public découvrira leur premier album intitulé «Jasmin Rouge» enregistré entre Paris et Tunis. Un album aux textes incisifs et aux mélodies teintées d'orientalité qui évoque les souvenirs des révoltes et la quête de l'espoir. Le leader de ce groupe est Nabil Daghssen, un Franco-Tunisien qui est déjà venu à Sousse et à Tunis pour animer des ateliers de slam en mars dernier. Formé en 2006, sous l'impulsion de Nabil Daghsen, Këlem est un groupe de «spoken words» à la croisée des styles. Ce quartet est le fruit d'une recherche commune: trouver le juste milieu entre l'oralité poétique, le rap, le «spoken words» et la musique. Le groupe est composé du poète slammeur et rappeur Nabil Daghsen qui a été à l'origine du premier spectacle de slam en France aux Rencontres urbaines de la Villette en 2001, de Mazyar Zarandar, véritable amoureux de la culture hip-hop et de la musique afro-américaine, jongleur de guitare et du beat making ainsi que Marc Roman, contrebassiste du conservatoire de Rennes ainsi que le percussioniste Sébastien Mateo, élève de Christian Nicolas et Mamady Keita. «Këlem se veut aussi une passerelle entre l'Occident et l'Orient. En ces périodes troubles où la peur de l'autre prédomine, sa musique est une langue qui renoue les liens.» Le groupe a déjà donné des concerts à Paris, à Montreuil, au Maroc et en Tunisie, l'année dernière, à El Teatro et au Centre d'art dramatique de Médenine.