Après Bourguiba El Sijn El Ekhir de Raja Farhat, le Festival international de Bizerte a renoué, le 31 juillet dernier, avec le 4e art. Cette fois-ci on a regardé attentivement Zanket El Nssa, un vaudeville qui a délassé les présents qui ont daigné effectuer le déplacement au théâtre de plein air. Trois femmes interprétées par Sawssen Maâlej, Nadia Boussetta et... Mohamed Dahech qui ont cette caractéristique commune d'être divorcées. De conditions sociales différentes, elles se sont merveilleusement complétées. Tantôt dramatique, tantôt comique, cette pièce de théâtre a été une véritable mécanique du rire. On a vu des personnages complètement dépossédés de tout choix. Rencontrer un deuxième mari s'avère un exercice extrêmement difficile. Ces «fauves» femmes subissent, impuissantes, les événements et essaient de justifier une situation qui les dépasse. Le public n'était pas emballé, mais a apprécié tout de même le spectacle à sa juste valeur grâce, notamment, aux apartés au contenu moqueur, aux rebondissements et aux quiproquos. Toutefois, nous pensons que le texte de Mohamed Dahech peut encore être amélioré...