Hier, c'était une chaude et tendue journée à Sfax après le rejet de la liste de Lotfi Abdennadher pour les élections annoncées le 25 août, mais reportées à une date ultérieure. Un véritable coup de tonnerre au CSS après cet imbroglio qui a duré des mois et des mois. La raison du rejet de la liste de Abdennadher ? La commission chargée d'organiser les élections invoque l'absence de photocopies de cartes d'identité des candidats. Il va y avoir donc un report des élections, le temps que la liste de Abdennadher se rachète. C'est le scénario classique pour toute élection. Mais en fait, les choses ne sont pas si simples que cela. On parle même d'un «retour» miraculé de Moncef Sellami, président sortant. Ses détracteurs lui reprochent de tout faire pour empêcher une passation et un changement. A Sfax, les supporters du CSS attendent qu'on leur fixe une nouvelle date des élections et qu'on soit plus souple vis-à-vis des candidats. Ils veulent également que le comité de soutien réagisse et désigne un comité provisoire pour gérer le club durant 3 mois et organiser les élections. La vérité dans tout cela ? C'est si flou que tout est vrai et tout est faux. La liste de Abdennadher tombe pour un vice de forme, le nom de Moncef Sellami, pourtant décidé à rendre le tablier, est revenu hier, les élections sont reportées. Ce sont là les faits saillants de la journée d'hier. Pour l'équipe de football, les candidats déchus se sont mis d'accord officiellement avec l'Allemand Uve Rapolder qui remplacera un Nabil Kouki qui a épuisé toutes ses cartouches. Pas de Benchikha, pas de Kouki non plus, il y aura un coup de neuf au CSS. Mais pour le moment, le spectre d'une crise tendue revient.