Au début , on ne peut que souhaiter au nouvel entraîneur de Zarzis la réussite certaine et une intégration facile et rapide, en cette fin de saison compliquée et interminable à la fois. En revanche, on ne peut s'empêcher de se demander, comme une frange de supporters, si c'est le moment de recruter un technicien étranger, alors qu'il ne reste que six matches à disputer et que l'équipe est menacée de relégation ? Bien sûr, le problème ne se poserait pas et l'intention serait jugée bonne si l'ESZ n'était pas dans la zone rouge ou s'il n'existe pas d'entraîneurs compétents et disponibles sur la scène à l'heure actuelle. Ce n'est pas le cas à Zarzis qui pullule de techniciens qui ont fait leurs preuves par le passé avec l'équipe fanion et n'avaient pas démérité. Main dans la main Maintenant que l'affaire est conclue et que la page Ghrairi est tournée, tout le monde doit soutenir l'ESZ pour atteindre son unique objectif : le maintien. Déjà, Lozano a commencé à entrer véritablement dans le vif du sujet. Il a fixé le cadre de travail et c'est important. D'autre part, les impressions provenant de son entourage, joueurs en premier lieu, sont bonnes. L'ambiance de travail au sein du groupe est favorable , malgré un effectif cosmopolite. L'adjoint de l'entraîneur, Mounir Rached , enfant du club, et l'accompagnateur de l'équipe y sont sûrement pour quelque chose . Les joueurs et les supporters leur vouent du respect ; ce qui a facilité la communication et l'intégration des nouveaux venus. Reste que les trois défaites concédées par l'équipe lors des derniers matches amicaux (ESZ-ASM:1-2 ; ESZ-Mouloudia d'Alger: 0-2 et ESZ-ST : 1-3 ) ne peuvent être que bénéfiques pour le staff technique pour rectifier quelques tirs et se fixer une idée sur le onze le plus compétitif , à l'heure actuelle. Concernant le fond de jeu, il faudrait attendre la première confrontation officielle face à Gafsa pour pouvoir se faire une idée sur les intentions du nouveau patron des Sudistes et sa volonté de changement en profondeur ou non.