Huit athlètes sont partis à Londres, sept sont sortis au 1er tour et un a été battu par forfait... De quoi écrire à plusieurs niveaux. La lutte tunisienne n'a pas brillé aux derniers Jeux olympiques de Londres. Sept lutteurs ont été éliminés au premier tour et un autre athlète a été battu... par forfait (?!) Le bilan est négatif, tant sur le double plan technique qu'administratif. - Primo : Les huit qualifiés ne sont pas des champions d'Afrique, et n'avaient pas de ce fait le droit d'être à Londres. - Secundo : la préparation n'a pas été à la hauteur de l'événement. - Tertio : le staff technique a été dépassé par les événements et n'était pas apparemment capable de mener nos athlètes à leurs objectifs. - La tutelle a vu juste de convoquer le DTN et son staff pour faire un bilan combien négatif. Le monde de la lutte attend la démission de Ahmed Khédiri après sa responsabilité du forfait de Ben Ayed et des résultats peu réjouissants à Londres. «Il n'y a pas eu une préparation pour les Jeux olympiques. La responsabilité incombe au DTN Ahmed Khédiri qui a profité de son poste pour faire une propagande pour la liste de Ferjani Rhouma, d'écrire des rapports au directeur des sports d'élite par intérim... Le comble de cette affaire est la fermeture du centre africain de lutte. Il y a lieu de souligner que la Fédération mondiale de lutte a déjà blâmé la fédération en décidant que l'arbitre tunisien Bouaziz, actuellement instructeur auprès de la CAC et de la FML, n'arbitre pas en Tunisie. Notre lutte est en crise», a souligné le responsable de la fédération. La crise s'est déjà propagée depuis des années. La qualification de huit lutteurs à Londres a caché cette régression. A propos du DTN, qui reste finalement l'avocat des clubs, il y a un gros travail à faire et ce n'est pas avec Ahmed Khédiri que la discipline va s'en sortir. Elargir l'action scientifique Avec lui, il n'y a pas eu de promotion, beaucoup de lutteurs ont quitté la lutte en raison de ses dépassements (encouragés par un certain Snoussi). Le staff technique mondial n'est pas compétitif et doit céder sa place à un entraîneur plus compétent et plus apte à entraîner. C'est à la base, dans les clubs, que l'on pourra redonner un second souffle à la discipline. En commençant par réhabiliter le cadre technique en limogeant le DTN. Avec le nouveau bureau fédéral, un programme de formation technique est nécessaire pour rattraper le retard, avec des stages encadrés par de nouveaux instructeurs de haut niveau. Les mauvais résultats de Londres ont mis à nu la non-confiance du bureau provisoire avec son staff. Aux grands maux, les grands remèdes. Surtout ne pas recourir à l'habituel replâtrage et aux demi-décisions. Bref, à l'éternelle fuite en avant, surtout il ne faut pas oublier que le DTN Ahmed Khédiri est le responsable du forfait de notre lutteur à Londres. Le dossier de la lutte est chez le ministre qui n'est pas prêt à faire des concessions.