Les concertations entre les figures de proue du paysage sportif sfaxien se poursuivent, sans toutefois parvenir à une décision définitive concernant le futur patron de l'équipe première du club pour prendre la relève de Kouki, en fin de mission. Certes, l'éventail de choix s'est circonscrit pour le moment entre les deux techniciens.Uwe Rapolder de nationalité allemande, et Ruud Krol, de nationalité hollandaise. Tous deux jouissent d'un riche CV, et sont convaincus du travail qui les attend avec les «Noir et Blanc», lequel travail nécessite une meilleure approche des potentialités dont dispose le club. Toutefois, l'Allemand qui a eu au cours des trois dernières journées de longs entretiens avec les responsables sfaxiens au cours desquels certains petits détails concernant l'ossature de l'équipe ont été étayés, sa manière d'évoluer aussi et les correctifs devant être apportés dans l'immédiat, comme à moyen terme, semble tenir la corde à moins d'un revirement de position de dernière minute d'un côté ou de l'autre. Mais ce que nous avons déduit des contacts entrepris jusque-là, c'est qu'une décision définitive ne saurait tarder encore longtemps : «Ce sera fait avant la fin de la semaine en cours», nous a confié une source digne de foi. Rapports cordiaux Un autre dossier a accaparé aussi l'attention des dirigeants sfaxiens ces derniers jours, celui relatif aux transactions de certains joueurs au profit du Club Africain. A cet égard, il convient de préciser que Maher Haddad et Salama Kasdaoui ont déjà signé en faveur du club de Bab Djedid. Par contre, le troisième joueur faisant partie de l'opération de transaction, en l'occurrence Fatah Gharbi, s'est rétracté au dernier moment, préférant poursuivre sa carrière avec le club de ses premières amours. Le CSS a en contrepartie bénéficié d'un montant de trois millions de dinars, avec le transfert sous forme de prêt des joueurs Mahdi R'saïsi, Skander Ben Cheikh et le Nigérian Boubaker Yossofo dans ses rangs. Le dossier semble avoir pris une issue favorable pour les deux parties, ce qui confirme les rapports cordiaux qui n'ont cessé de marquer leurs relations durant des décennies.