Msakni et Ndjeng font la paire Stade Abdelaziz Chtioui. Temps chaud et venteux. Pelouse en mauvais état. EST bat ASM : 2-1. (1-0 à la mi-temps). Buts de Youssef Msakni (14'), N'Djeng (71') pour l'EST et Hichem Jebali (70') pour l'ASM. Arbitrage de Maher Harabi. Avertissements : Chikoto, Kouamé et Moussa (ASM). ASM : Z. Jebali, Y. Touati, Chikoto, Mahjbi, H. Jebali, Tombadou, Kouamé, Abdelakder, Mekki (Bouzgarrou 82'), Missaoui, Moussa (Khémir 66'). EST : Ben Chérifia, Ben Mansour, Zouaghi, Hichri, Derbali, Ragued, Y. Msakni (Aouadhi 86'), Bouazzi (Afful 66'), I. Msakni (Traoui 77'), N'Djeng, Mouelhi. Buts 14' : Iheb Msakni s'infiltre dans la zone des 16 mètres, centre pour son cadet. Youssef dribble un défenseur avant d'ouvrir le score d'un tir puissant. 70' : de la tête, Khemir remet pour Hichem Jebali qui reprend la balle de la tête également pour la placer dans les filets de Ben Chérifia. 71' : Afful se faufile sur la droite et centre pour N'Djeng. Le Camerounais prend le temps de se repositionner avant d'adresser un tir puissant que le portier marsois ne peut intercepter. Occasions 9' : Le tir de l'attaquant marsois Soufiane Moussa est dévié à côté par le vent. 12' : La balle de N'Djeng frôle le montant supérieur de la cage du gardien marsois. 46' : Youssef Msakni tire sur balle arrêtée mais dans le petit filet. 87' : Abdelakder sert sur un plateau Missaoui dont la tête passe à côté. 90'+4 : Le tir puissant de Khémir passé légèrement à côté. Meilleur joueur Hier encore, Youssef Msakni a démontré qu'il est le joueur-providence qui manquera sans doute aux « Sang et Or » en décembre prochain. Alors que les deux équipes peinaient à entrer dans le match, il profite d'une belle ouverture de son frère pour ouvrir la marque à la 14'. Un but qui a permis à ses coéquipiers de se mettre en confiance. Sans trop se dépenser, il maîtrise l'art de se faire oublier avant de surgir de nulle part et de créer le danger. Prestation de l'arbitre En cette période de fin de saison où les nerfs sont à fleur de peau, on a surtout besoin de bons arbitres. Une forte personnalité sur le terrain et une appréciation juste sont les deux principales qualités que doit avoir l'homme en noir. Ce n'était pas malheureusement le cas hier de Maher Harabi. Tolérant le jeu dur et fermant les yeux sur les petits dépassements des joueurs espérantistes, Harabi a été fortement contesté par le banc marsois. Note du match : 7/10. Curiosité Gérard Buscher a été dans tous ses états. Tout au long de la rencontre, il n'a pas arrêté de crier derrière l'arbitre, contestant son laisser-aller avec l'adversaire. L'entraîneur marsois s'en est même pris au cameraman de la chaîne Nationale : «Vous qui fumez la cigarette, vous feriez mieux de cadrer avec votre caméra les dépassements», lui a-t-il lancé. Le match Course pour le titre oblige, les «Sang et Or» se sont déplacés à La Marsa avec la ferme intention d'en ramener les trois points. Les locaux, eux, cherchaient à se rebondir après leur dernière déconvenue à Béjà. On s'attendait donc à ce que les deux protagonistes entrent dans le vif du sujet dès les premières minutes de jeu. Ce fut le cas des visiteurs qui opèrent par un pressing haut, obligeant leurs adversaires à se replier dans leur zone. Mais les deux premières tentatives d'Iheb Msakni et Yannick N' Djeng ont été sans véritable danger pour la défense marsoise. La surprise est venue des pieds de l'enfant prodige du club Youssef Msakni dont le génie et l'art de se faire oublier ont permis à son équipe de prendre l'avantage dès le premier quart d'heure du jeu. Après ce but, le niveau de jeu a baissé d'un ton. Les deux protagonistes se sont contentés de se renvoyer la balle par de longues passes en profondeur. Ils ne baissent pas les bras De retour des vestiaires, les « Vert et Jaune » sortent de leur réserve. L'incoporation de Jemaïel Khémir à la 66' s'avère payante. Quatre minutes après son entrée sur le terrain, ce dernier réussit la passe décisive du but marsois. La réponse des Espéranstistes ne se fait pas attendre car eux aussi n'avaient pas l'intention de baisser les bras. Le métier de Harrisson Afful et Yannick N'Djeng font la différence : le premier sert le second sur un plateau qui, d'un tir cadré, double la mise une minute plus tard. Si les Marsois n'ont pas à rougir de leur défaite, le métier des frères Msakni, De N'Djeng et d'Afful a tout simplement fait la différence. Dans un match de football, le talent est souvent décisif. Avec les Msakni, Ndjeng et Afful, l'EST est bien lotie à ce niveau.