Encore une fois, la Tunisie n'a pas pu accéder au rang attendu On attendait monts et merveilles du dernier congrès de la Cahb qui vient de s'achever à Ouagadougou. Finalement, la montagne a accouché d'une souris. Le Béninois Aremo Mausourou a été réélu à la tête de la Confédération africaine de handball et cela était attendu. Nous savons comment fonctionnent les choses en coulisses et les services rendus ici et là. Parti à la conquête d'un poste de vice-président au sein de l'instance continentale, Karim Helali, le président de la fédération de handball, est rentré bredouille. Ce n'est sûrement pas le poste de président de zone qu'on lui a offert sur un plateau qui va nous mettre du baume au cœur. Revenons maintenant un peu en arrière. Karim Helali était allé rencontrer Hassan Mustapha, le président de l'IHF il y a quelques mois, à Bâle. Il était accompagné du président de la Cahb, Mausourou Aremo. Le but de ce voyage était de convaincre le patron de l'IHF de l'organisation du Mondial féminin en Tunisie. Chose promise, chose due. Mais là où le bât blesse, c'est que Hassan Mustapha et Aremo Mausourou n'ont pas tenu parole. Ils avaient promis un poste de second vice-président au sein de la Cahb à Karim Helali. Changement de décor Promesse non tenue finalement. Lors du congrès de Ouagadougou, le président de notre fédération est tombé de haut. Etre désigné ou élu président de zone, de surcroît de la zone Afrique du Nord, n'a rien de valorisant. Que va apporter de plus Karim Helali au handball algérien ou marocain, entre autres ? Le seul avantage dans cette nomination serait de profiter des voyages et des frais de mission. Karim Helali aurait donc dû taper du poing sur la table, refuser le poste et boycotter le congrès de la Cahb. Le président de la fédération a d'autres chats à fouetter que de s'occuper de la promotion du handball maghrébin. La fédération patauge dans des problèmes financiers et a besoin d'aller trouver de nouveaux sponsors. Nous ne sommes pas finalement sortis de l'auberge. Encore une fois, et depuis l'ère Christophe Yopo à la Cahb et Rafik Khouaja qui représentait la Fthb au sein de l'instance continentale, la Tunisie n'est plus représentative. Nous persistons à croire que Karim Helali aurait dû être accompagné à Ouagadougou d'anciens présidents de la fédération, des personnes influentes qui auraient pu faire le poids. Dommage ! Le mal est fait et nous allons encore subir la loi de la Cahb et de l'IHF où les Egyptiens Hassan Mustapha et Medhet Baltagi font la loi.