Le tribunal de première instance militaire permanent de Sfax a décidé, hier, le report de l'examen des deux affaires de la prison civile de Gabès et des martyrs et blessés de Menzel Bouzayane (gouvernorat de Sidi Bouzid) au mois de novembre 2012. Ainsi, le tribunal a reporté l'examen de l'affaire du directeur de la prison civile de Gabès accusé de «meurtre avec préméditation du martyr Hassan Daguani, l'après-midi du 15 janvier 2011, et de blessure des victimes Noureddine Bouchri et Mohamed Mami», au 19 novembre 2012, en réponse à la demande de la défense et du chargé général du contentieux de l'Etat. L'accusé a été laissé en liberté, après la décision du tribunal de lui faire profiter de la liberté provisoire, au cours de la précédente audience. Dans l'affaire des martyrs et des blessés de Menzel Bouzayane, les accusés Ammar Boukhris, chef de poste de la garde nationale de la ville, et Moncef Ben Marzouga, sergent-chef au même poste, ont comparu en état d'arrestation, alors que les autres accusés, Montasser Touhami, Walid Malleh, Miled Nasri et Soufien Mtibaa, ont comparu en liberté. Le tribunal a décidé de reporter l'affaire au 12 novembre 2012, à la demande de la défense et du chargé général du contentieux de l'Etat. Il a, en outre, rejeté la demande de mise en liberté provisoire des deux accusés Ammar Boukhris et Moncef Ben Marzouga. A ce propos, le procureur de la République près le Tribunal militaire permanent, le colonel Ahmed Jebal, a indiqué à la correspondante de l'agence TAP dans la région que «le ministère public va ouvrir de nouveau l'instruction dans l'affaire des martyrs et des blessés de Menzel Bouzayane, en raison de l'apparition de nouvelles preuves». La délégation de Menzel Bouzayane a vu tomber les deux premiers martyrs de la révolution, Mohamed Amri et Chawki Hidri, le 24 décembre 2010.
