Le club de Bab Jedid a changé son fusil d'épaule. Le Club Africain est en pleine ébullition. Le chantier, entamé en juin dernier, est en pleine transformation, la finition n'ayant pas été à la hauteur des investissements consentis. Sur un plan purement sportif, beaucoup dépendra de la bonne collaboration entre le directeur sportif et l'entraîneur. Nabil Kouki et Sofiane Hidoussi sont condamnés à travailler ensemble pour réussir et faire briller le Club Africain. Les supporters observent avec curiosité et espoir tout ce remue-ménage. Et Bassem Mehri pardi ! Ancien joueur et non des moindres, Bassem Mehri, pur produit clubiste, est un modèle de don de soi, d'engagement désintéressé et de fidélité. Un sacré bonhomme que cet «ex-joker» des années 80 qui a fait la joie de milliers de férus de CA. Présent au sein des structures clubistes depuis 2005 (et même bien avant), Bassem Mehri servait surtout de courroie de transmission, à l'écoute des joueurs, de leurs doléances et de leurs préoccupations. C'est dire l'incompréhension de ne pas le voir occuper une place de choix dans la structure du club de Bab jedid. Ceci dit, il y a quelque temps, le bureau directeur aurait «émis le vœu de voir Bassem Mehri regagner le Parc A». Sans entrer dans les détails des prérogatives proposées, l'ex-joueur du CA aurait adressé un refus poli. Et pour cause, la figuration, ce n'est pas sa tasse de thé... Un directeur sportif en chasse un autre Le directeur sportif, Belhasen Malouche, a donc mis fin à sa mission au CA, et a été de suite remplacé par Sofiane Hidoussi. Aux côtés de Montassar Louhichi, directeur sportif-adjoint, Hidoussi, véritable globe-trotter des techniciens tunisiens, aura essentiellement pour mission de mettre en place une stratégie à moyen et long terme qui concerne la coordination technique entre l'équipe sénior, l'équipe espoir et le centre de formation. Il aura aussi pour tâche d'assurer la programmation technique du travail des différentes sections en collaboration avec la direction technique qui aura à exécuter ce qui sera convenu. Enfin, le directeur sportif devra assurer un suivi minutieux des activités des jeunes du centre de formation sur tous leurs aspects (scolarité, gastronomie et hygiène de vie). Le vrai-faux transfert de Samba Sow Le vrai-faux transfert du Lensois Samba Sow au CA a fait couler beaucoup d'encre et de salive. Plusieurs versions sont venues éclairer notre lanterne (ou plutôt brouiller les pistes et faire un écran de fumée). D'un coup, le RC Lens, au plus mal financièrement parlant, aurait exigé une rallonge pour lâcher le Malien, et, d'un autre côté, le sélectionneur, Carteron, aurait brandi son véto pour ce transfert. Il s'est avéré par la suite que l'ingérence de Philippe Carteron n'est qu'un mensonge et que la vérité est ailleurs. De prime abord, et selon une illustration assez pointue diffusée sur les colonnes de Bakchiche.info, les agents français (dans leur grande majorité) dissimulent leur misère et sont à plaindre. Ils n'ont tout simplement pas (ou plus) de joueurs déclarés sous contrat! C'est notamment le cas d'un certain Stéphane Courbis. Fils du grand Rolland, ce dernier a cherché lors du mercato à «caser» certains joueurs au CA, dont un certain Mourad Ben Hmida, latéral de son état et illustre inconnu. Ce faisant, Courbis fils aurait tenté de couper l'herbe sous les pieds de l'agent de Samba Sow et ainsi détourner le joueur au profit du CA sans suivre une procédure plus classique et surtout plus transparente. Selon des sources dignes de foi, et suite à ces pratiques, l'agent de Sow a décidé de ne pas engager son poulain au CA. Même une rallonge de 200.000 euros (de la part du bureau directeur clubiste) pour s'adjuger les services de Sow a été décliné par l'agent du Malien.