Le projet du candidat Ridha Ben Hadef est assez enrichissant pour sauver une discipline à la dérive L'objectif est de promouvoir et de vulgariser une discipline olympique qui se trouve dans un état précaire et agonisant. La révolution a forcé les candidats aux responsabilités sportives à changer leurs habitudes. Fini l'appui des instances de l'Etat et du RCD à une liste qui passait sans concurrence aucune. Du coup, les listes candidates aux instances sportives organisent désormais des points de presse pour présenter leurs programmes électoraux. Ce fut le cas hier matin de la liste de Ridha Ben Hadef, tête de liste aux élections de la Fédération tunisienne de taekwondo. «Honnêteté, compétence, solidarité pour le podium olympique», tel est le mot d'ordre choisi par la liste de Ridha Ben Hadef, candidate aux travaux de l'assemblée générale élective prévue le 4 novembre 2012. Le programme et les membres candidats ont été présentés hier à La Presse. «L'assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu le 3 novembre a mis en lumière les lacunes de nos anciens règlements. En effet, les 98 clubs présents ont remédié aux défaillances en instaurant des règlements révolutionnaires: seuls les spécialistes et les connaisseurs de ce sport ont le droit d'être candidats. Le bureau provisoire de ladite fédération n'a pas le droit de se présenter à une liste élective. Tout membre qui ambitionne d'être candidat doit avoir un 3e dan. Les membres affiliés à une salle privée ont le droit de voter. Les techniciens sont les maîtres à bord de cette nouvelle fédération qui a pour mission de sauver ce sport qui agonise et d'avoir la possibilité d'être sur le podium aux prochains Jeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016», a souligné Ridha Ben Hadef. Ce dernier a présenté aussi ses 12 membres parmi des techniciens, des gestionnaires, des juristes et des médecins. «Situation catastrophique» Le programme s'articule autour des personnes suivantes: Ridha Ben Hadef (tête de liste, ex-champion arabe, africain pendant dix ans, ceinture noire 4e dan, ex-DTN, une grande figure du taekwondo en Tunisie et dans le monde arabe et africain). Hatem Radhouani (directeur du centre de formation et de travail). Slim Fekih (directeur de la Cité des sciences). Abir Nefzi (cadre au ministère des Finances). Abderrazek Bouzid (cadre à la Steg). Henda Chakroun (médecin). Kaïs Helali (avocat). Belgacem Hajlaoui (professeur d'anglais, ceinture noire 2e dan). Hatem Amira (directeur d'assurances). Mohamed Hammami (cadre au ministère de l'Intérieur, ceinture noire, 4e dan). Abdessattar Barhoumi (arbitre international, ceinture noire, 5e dan) et Imed Chérif (directeur technique régional, ceinture noire, 5e dan). Un bilan rapide sur la situation actuelle catastrophique du taekwondo, a affirmé Ridha Ben Hadef. Ce dernier a dressé à cette occasion son programme d'action pour les années à venir pour sauver ce sport olympique : Restructurer la fédération par un sang nouveau en engageant des compétents Créer un site web pour la fédération Revoir les modalités de paiement pour les licenciés et les inscriptions Gratuité pour les licences des féminines Créer une ligue à Tunis et restructurer les autres ligues Aider les ligues matériellement Multiplier les centres de formation Faire appel à des instructeurs de très haut niveau mondial Faire participer des arbitres et des entraîneurs à des stages à l'étranger Vulgariser le taekwondo dans toute la République Aider les clubs à acquérir des infrastructures Créer ue société dépendante pour le sponsoring Multiplier les compétitions internationales pour les différentes sélections nationales Créer une sélection olympique pour les Jeux olympiques de 2016 et 2020. Dans son programme électoral (2012-2016), Ridha Ben Hadef se propose avec son équipe de remédier aux maux du taekwondo tunisien et de relancer ce sport mondial olympique.