Le comportement de certains footballeurs clubistes ne laisse pas insensible Vous voulez la dernière ? Elle vient du Parc Mounir-Kebaïli. De folles rumeurs circulent actuellement à propos de certains joueurs de l'équipe senior de football. On raconte, en effet, dans l'entourage du club que certaines vedettes de l'équipe réclament à leurs dirigeants des augmentations de salaires. Rien que cela. Les supporters clubistes connaissent sûrement les salaires des joueurs, puisqu'aujourd'hui, plus rien ne se cache. Les rémunérations mensuelles oscillent entre 3.000 et plus de 5.000 dinars. Il y a aussi une catégorie de joueurs qui gagnent beaucoup plus. Par respect pour les joueurs, nous préférons taire les noms bien que les intéressés se reconnaissent. Ces derniers semblent oublier que la saison écoulée a été péniblement achevée. Des grèves ont eu lieu dans certains clubs pour non-paiement de salaires ou plutôt de retard de paiement. Ajoutons à cela, le huis clos qui n'a pas arrangé les affaires financières des clubs. Ainsi, comment cette catégorie de joueurs peut-elle, dans les conditions difficiles que traversent notre football et le pays en général, quémander des augmentations de salaires qui se chiffrent à des milliers de dinars. Ces mêmes joueurs semblent avoir la mémoire courte. Ils ne paient pas d'impôts sur le revenu et la plupart d'entre eux ne sont pas affiliés à la Caisse de sécurité sociale. Entre-temps, ils bouffent l'argent du contribuable. Il vaut mieux alors qu'ils se taisent. Ce genre de comportement est odieux et peu respectueux. Notre football n'est pas structuré au mieux. Un cahier des charges existe bel et bien. Il comporte des règles à respecter tel un contrôle de gestion, la couverture sociale et l'absence de dettes pour les clubs. Il n'est pourtant pas appliqué à la lettre. Puis, à notre connaissance, les augmentations de salaires des footballeurs se négocient lors du renouvellement des contrats. Heureusement que le ridicule ne tue pas.