Comme prévu, le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés a annoncé, depuis quelque temps, qu'il allait fermer le camp de transit installé près du poste frontalier de Ras Jédir, au moment de l'exode massif des Africains lors du déclenchement de la révolution libyenne. Ils étaient des milliers au début, mais après le rapatriement et la réinstallation de la majorité d'entre eux, il n'en reste plus maintenant que quelques centaines. Ils étaient pris en charge, au départ, par l' Unhcr, le gouvernement tunisien, le Croissant-Rouge, des ONG et plusieurs associations humanitaires internationales. Toutefois, au fil des mois, c'est le Haut commissariat pour les réfugiés qui est resté seul à financer la prise en charge. Dernièrement, il a cessé de fournir les aides humanitaires nécessaires (alimentaires, sanitaires, éducatives...) aux rescapés et il a même commencé à démonter les tentes. Mardi 13 novembre, au siège du gouvernorat de Médenine, le représentant de l'Unhcr a exprimé clairement sa reconnaissance pour le bon accueil, la collaboration et la générosité des Tunisiens ; et, à l'occasion de la fermeture du camp d'Echoucha, il a fait don aux hôpitaux de Ben Guerdane, Médenine, Tataouine et Zarzis de quelques équipements médicaux et paramédicaux, ainsi que de quelques engins et véhicules au profit des municipalités de la région. Le montant de ces dons est de l'ordre de 2 MD.