La ministre des Affaires de la femme, Sihem Badi, a évoqué lors d'une réunion «des dépassements et des problèmes dans les jardins d'enfants appartenant à des associations coraniques et caritatives», soulignant en particulier le non-respect des procédures juridiques et des programmes d'enseignement convenus. La situation des jardins d'enfants appartenant aux associations coraniques a été débattue lors d'une réunion tenue mercredi au ministère des Affaires de la femme en présence de représentants de différents ministères. Mme Badi a évoqué les problèmes et dépassements enregistrés dans certaines institutions en charge de la petite enfance tels que l'absence d'un encadrement pédagogique adéquat et la création par certaines associations et structures de jardins d'enfants et d'institutions de la petite enfance non conformes à la législation en vigueur. Elle a aussi mis en cause l'abandon par les collectivités locales des jardins d'enfants municipaux au profit du secteur privé. Les participants à la commission se sont accordés sur la nécessité de réunir les textes juridiques relatifs à ce secteur, de renforcer les mécanismes de contrôle, de réactiver le régime d'autorisation pour la création de jardins d'enfants et de réfléchir aux moyens permettant de réactiver les jardins d'enfants municipaux.