Le Stade évoluera désormais avec deux attaquants de pointe. En l'occurrence Orok et Ben Salem Même s'ils ont en accumulé depuis quelque temps, il manque encore du vécu aux joueurs stadistes. Minés par le doute, rongés par l'épuisement aussi bien physique que moral (déjà!), ils n'arrivent pas toujours à redresser la barre, laissant la place libre aux humeurs des uns et aux rumeurs des autres. Certains n'avaient-ils pas contribué, peut-être bien par maladresse que par malveillance, à l'installation de ce climat d'instabilité et de doute. Il reste qu'en quatre matches, le ST n'a récolté que trois points pour un seul but marqué. Pourtant, il a laissé entrevoir lors des deux premières journées des dispositions complètement différentes. Notamment sur le plan offensif où il a marqué plus de buts qu'il n'avait l'habitude de le faire. Tout cela n'était au fait qu'une simple éclaircie dans la grisaille. Le reste on le connaît: l'équipe de Ghazi Ghraïri a un sérieux problème d'attaque. Elle aurait pu certainement aller plus loin et fournir le rendement auquel aspirent ses supporters. Un peu plus de complicité et de complémentarité entre les joueurs auraient pu permettre une bien meilleure expression d'ensemble et surtout la multiplication des phases de jeu abouties. Cet objectif concerne évidemment tous les joueurs, mais tout particulièrement les attaquants. Il faut dire que s'ils tardent encore à retrouver le chemin des filets, les joueurs choisis et alignés dans ce rôle souffrent de l'absence de soutien de la part de ceux appartenant aux autres compartiments. L'apport des récupérateurs, les initiatives susceptibles d'être prises sur les côtés par les latéraux font défaut. L'idée est là: le Stade ne développe pas suffisamment une véritable approche offensive. D'ailleurs, on ne cesse, ces derniers temps, de reprocher à Ghraïri le fait de jouer avec un seul attaquant. Pourtant, l'équipe a prouvé qu'elle dispose d'un potentiel de nature à lui permettre un meilleur rendement d'attaque. Avoir les moyens est une chose, les utiliser avec discernement en est cependant une autre. Si un match se prépare tactiquement et se gère aussi mentalement, il se gagne surtout par le goût du risque et le panache. Jusqu'à présent, le ST n'a rien montré de semblable. Ghraïri devrait revoir ses choix tactiques et notamment la composition de l'attaque. La présence d'un deuxième attaquant aux côtés d'Orok est plus que nécessaire. L'entraîneur stadiste en est aujourd'hui convaincu. Il affrontera le CSS avec deux attaquants de pointe, en l'occurrence Orok et Haythem Ben Salem. 3e avertissement pour Ghannem La formule de deux attaquants devrait contraindre l'entraîneur stadiste à éliminer un joueur du milieu de terrain. Cela s'appliquera à Borhane Ghannem qui est, du reste, suspendu pour le match contre le CSS après avoir écopé un troisième avertissement face au CSHL. Sahraoui, arrière gauche Issam Tej est confronté au même sort. Il ne sera pas dans l'équipe type à cause du troisième avertissement qu'il venait lui aussi d'écoper. Ahmed Sahraoui est le joueur le plus indiqué pour le remplacer. D'ailleurs, il n'a jamais cessé de confirmer ses bonnes dispositions à chaque fois que l'entraîneur fait appel à ses services. De l'avis de tout le staff technique, Sahraoui a beaucoup progressé. Il ne serait pas étonnant de le voir accéder au statut de titulaire dans les prochains matches.