Pour signifier leur refus de la politique du club, certains dirigeants se lancent sur les traces de Lassaâd Mghirbi, déjà démissionnaire Décidément, le Stade Tunisien n'est pas près de trouver la paix. Son histoire est tourmentée, à l'instar de ses présidents dont certains ont quitté après un triomphe, d'autres qui sont restés malgré un échec, d'autres enfin qui ont débarqué en force ou qui ont préféré prendre la tangente. Au fait, le club en a essayé presque tous les profils. Les parachutés, les «historiques», les «sphinx». Mais de façon générale, les responsables stadistes sont connus par un trait distinctif: ils ne disent pas souvent ce qu'ils font et ne font pas ce qu'ils disent... Ces dernières années, les présidents, qui se sont succédé à la tête du club, n'ont pas fait l'unanimité. Ils sont souvent la cible des critiques, la plupart du temps virulentes. Kamel Snoussi, l'actuel président, n'est pas épargné. Les contestations dont il fait aujourd'hui l'objet l'ont contraint à annuler la réunion prévue avec les supporters et même à déserter le Complexe Sportif. Il n'y a pas que les supporters qui en veulent au président du club. Certains dirigeants n'hésitent pas à mettre en cause la stratégie et le programme de travail mis en place par Kamel Snoussi. Certains n'ont pas trouvé mieux que de démissionner et de jeter l'éponge, à l'instar de Lassaâd Mghirbi. D'autres sont sur la trace de l'ex-président de la section de football. En tête de liste, le premier vice-président du club, Faouzi Zhani, et avec lui des membres comme Younès Jabri, Habib Dridi, l'ancien responsable des catégories des jeunes, les frères Nafâa et Zine Ennaiefer. Au cas où la démission en série de ces responsables se confirme, l'actuel bureau directeur risque d'être affronté à un sérieux problème de légitimité. En attendant, les différents acteurs au ST seraient bien inspirés d'élever les débats et de s'épargner ainsi des polémiques stériles. Départ de Tej : les exigences stadistes Le départ de Marwen Tej au Club Africain défraye de nouveau la chronique. En effet, l'on apprend du côté du Bardo que le CA est revenu à la charge bien qu'il continue à entretenir des contacts avec le joueur du CSS Ali Maâloul et celui du CAB Houcem Haj Mabrouk. L'offre des dirigeants clubistes(500 mille dinars) ne semble pas cependant satisfaire leurs homologues stadistes qui exigent la bagatelle de 750 mille dinars. Il convient de préciser que, contrairement à ce qui a été annoncé au début, Ghazi Ghraïri ne s'oppose nullement au départ de Tej.