Le Stade souffre des divisions qui séparent de plus en plus ses responsables... Le transfert de Youssef Msakni au club Qatari Lakhouia est de nature à renflouer les caisses du Stade Tunisien. 700 mille dinars devraient, en effet, revenir au club du Bardo dans cette opération. Un montant susceptible de soulager les responsables et de leur permettre d'honorer leurs engagements, notamment vis-à-vis des joueurs qui n'ont pas perçu leurs salaires depuis trois mois. En attendant, le club n'arrive plus à gérer une crise qui s'est nettement répercutée sur les résultats de l'équipe et qui a engendré un coup d'arrêt presque fatal, surtout par rapport aux résultats obtenus au début de la saison. En l'absence de ressources, l'on ne voit pas, du moins pour l'immédiat, profiler une solution de nature à débloquer une situation devenue au fil du temps désespérante. Il n'y a pas que cela, le bureau directeur semble aussi souffrir des divisions qui séparent de plus en plus ses membres et qui les empêchent de travailler dans la sérénité requise, spécialement dans ce contexte bien particulier. La démission du président de la section de football, Lassaed Mghirbi, confirme les divergences de point de vue et atteste de la situation de non-retour qui prévaut au club. Chaque dirigeant campe sur sa position et il n'y a aucune concession dans les différentes prises de position. Ayari et les exigences financières... Certains n'hésitent plus à évoquer le départ du président Kamel Snoussi. Ils considèrent qu'il ne fait plus l'unanimité au sein du club et qu'il serait amené à jeter l'éponge. Cela pourrait faire l'affaire de l'un des anciens présidents qui serait intéressé par un retour plus que jamais souhaité, encouragé qu'il est par la rentrée d'argent suite au transfert de Youssef Msakni. Il est fort possible que Khaled Ayari débarque d'un moment à l'autre au Complexe du Bardo. Mis sur la liste des joueurs partant à l'Espérance, il semble de plus en plus intéresser le ST. Reste le côté financier, le seul critère qui pourrait justement trancher dans ce transfert. Le ST n'a pas aujourd'hui les moyens nécessaires pour s'engager dans des recrutements à prix fort. C'est pourquoi ses dirigeants n'ont pas manqué, ces derniers temps, de faire appel à la compréhension de leurs homologues espérantistes. Après avoir passé presque cinq ans à l'EST où il avait endossé le statut de remplaçant par excellence, Khaled Ayari n'a plus aujourd'hui d'autres alternatives que de voir ailleurs et de tenter sa chance dans un autre club. Le CSHL est lui aussi intéressé par ses services. Mais à l'instar du ST, il est affronté à un sérieux problème financier qui pourrait l'empêcher de répondre aux exigences espérantistes. A la recherche d'un défenseur central De l'avis du staff technique, le ST a encore besoin de renforcer son effectif. Seulement, les recrutements doivent être ciblés et répondre aux véritables besoins de l'équipe. Après la phase aller, il s'est avéré qu'il y a urgence dans le compartiment défensif et spécialement au niveau de l'axe central. Les dirigeants stadistes sont aujourd'hui à la recherche d'un joueur ayant ce profil. Ils n'ont pas cependant pu dénicher l'oiseau rare sur le marché local. C'est pourquoi, ils sont obligés de recourir à la piste des joueurs étrangers et dans laquelle ils risquent de ne pas trouver une entière satisfaction. Landoulsi et Koussi partants N'ayant pas été suffisamment sollicités par Ghazi Ghraïri lors de la phase aller, Landoulsi et Koussi sont décidés à changer d'air. S'ils n'ont pas trouvé leur place au ST, d'autres clubs s'intéressent à eux. Et notamment Landoulsi qui serait en pourparlers avancés avec l'OB. Amamou et Emmanuel: séparation à l'amiable Dans le même ordre d'idées, et en commun accord avec les joueurs concernés, le ST pourrait résilier dans les prochains jours les contrats de Amamou et Emmanuel. Une séparation à l'amiable qui ne peut qu'arranger les affaires des différentes parties.