La station de louage située à l'avenue Beït El Hikma souffre de plusieurs défaillances et insuffisances, outre la mauvaise organisation qui en fait presque une foire d'empoigne. Desservant Rakkada, Aouled Ahmed, Awamrya, Mlalsa, Sidi Ben Salem, Hammed et Dhwahar, cette station n'est pas intégrée dans un ensemble cohérent et fonctionnel. En effet, les voitures de louage sont astreintes à se ranger des deux côtés de l'avenue principale et dans les rues attenantes, faute d'espace adéquat. Cela crée un grand désordre, été comme hiver, désoriente les voyageurs, surtout qu'il n'existe aucune commodité tels des abris ou des blocs sanitaires pour assurer un minimum de confort. Cette station perturbe énormément la circulation et cause des accidents. Il est temps d'ériger une autre station de louage qui assurerait la sécurité des citoyens. D'un autre côté, et dans le domaine des taxis, certains comportements sont déplorables. En effet, si certains chauffeurs sont courtois et polis surtout avec les personnes âgées ou handicapées, d'autres ont un comportement indélicat à l'égard des clients, notamment les personnes vulnérables. Cela outre le fait qu'ils n'hésitent pas à fumer, à téléphoner et à parler à haute voix. En outre, ils ne maîtrisent pas toujours les connaissances nécessaires concernant le plan de la ville et les lieux des principales administrations. Un contrôle plus strict de ce moyen de transport public serait le bienvenu, surtout que certains taxis sont très mal entretenus avec des vitres brisées, des sièges lacérés et qui vacillent, outre l'odeur désagréable dégagée par les moteurs fonctionnant avec des bouteilles de gaz placées dans le coffre ainsi qu'une musique assourdissante et de mauvais goût. Beaucoup d'encombrement au centre-ville Par ailleurs, ce qui irrite le plus les citoyens et les usagers des routes urbaines, c'est l'encombrement au centre-ville généré par l'aménagement en 2009 de la place Bab Jelladine, transformée en deux esplanades qui remplacent l'ancien parking réservé auparavant au stationnement des taxis et des bus touristiques. Ainsi la circulation est devenue de plus en plus encombrante et les embouteillages plus nombreux. Inattention et excès de vitesse Le phénomène des accidents mortels est devenu très fréquent, dans les différentes délégations du gouvernorat de Kairouan, à cause de l'excès de vitesse, de l'inattention des conducteurs et de l'état lamentable de certaines routes. Ainsi, les deux dernières semaines ont enregistré la mort de neuf individus : deux jeunes hommes roulant à moto sur la route reliant Bouhajla à Hbira, un homme âgé de 40 ans sur la route reliant Chrarda à Bouhajla, deux passagers sur la route reliant El Ala à Hajeb El Ayoun et 4 individus sur la route reliant la ville de Chébika à celle de Hajeb El Ayoun.