Dès le début, les finalistes ont annoncé la couleur grâce à Iheb M'sakni Stade Coquieros à Luanda. EST-Primeiro de Agosto 1-0 (score acquis à la mi-temps). Temps chaud et humide. But marqué par Iheb M'sakni (45') Primeiro de Agosto : Wilson, Sangala, Kumaka, Dani, Mingo, Jackson, Manucho, Roger, Bena, Pascal, Fofona EST : Ben Chrifia, Derbali, Chammam, Antar, Dhaouadi, Mouelhi, Traoui, Blaïli, Iheb M'sakni, Afful, Jouini L'Espérance Sportive de Tunis avait mis son costume «Ligue des champions» et n'a pas raté son après-midi à Luanda à l'occasion de ce match aller comptant pour les 16es de finale de la Ligue des champions. L'armada espérantiste a «puni» l'équipe angolaise de Primeiro de Agosto et a envoyé un signe fort à l'Afrique ! Le but de Iheb M'sakni a suffi pour les finalistes de la dernière édition pour prendre une option pour le match retour au stade de Radès. Retrouvailles donc entre les Angolais de Primeiro et les «Sang et Or» quinze ans après la finale de la CAVC de 1998 remportée par l'équipe de Bab Souika. Il est bon de souligner qu'à cette époque, l'actuel entraîneur Maher Kanzari était joueur sous la houlette de Youssef Zouaoui. Dans le stade de Coquieros, les camarades de Jouini ont répondu aux attentes de leurs supporters en allant dominer les intouchables de Luanda. Les protégés de Maher Kanzari ont dominé de la tête et des épaules ce 16e de finale. Iheb M'sakni a permis, grâce à un coup franc bien botté de Blaïli, de mettre les Angolais K.-O. Ce fut un match globalement maîtrisé malgré une fin de match difficile. Une seconde mi-temps bien gérée Le but de Iheb M'sakni juste à la fin de la première période a tranquillisé ses coéquipiers malgré tous les doutes (fatigue du voyage, humidité, pelouse en mauvais état, Jouini pas encore rétabli), l'Espérance les a levés avec une première période de très haut niveau, sa meilleure probablement depuis l'arrivée de Maher Kanzari aux commandes. La deuxième période n'a ensuite pas été simple pour les «Sang et Or», qui ont abandonné la possession de la balle et ont opéré par contre-attaques, sans grande réussite, notamment du côté d'un Jouini un ton en dessous, mais avec encore deux rares opportunités pour Blaïli. Mais sa solidarité, à l'image d'une défense vigilante, d'un Traoui travailleur et d'un Mouelhi infernal dans le harcèlement lui a longtemps permis de contenir des Angolais qui n'ont finalement eu que peu d'occasions franches.