Comme à pareille période, à l'approche de la saison estivale, les rumeurs les plus fantaisistes parfois concernant le programme du Festival international de Bizerte vont bon train. Et cette nouvelle édition, la 28e du nom, apportera quelques nouveautés au niveau du genre de musique selon M. Lotfi Sfaxi, directeur dudit festival. En effet, on est en train de s'activer du côté «d'El Jbabina» qui abrite direction et théâtre de plein air, pour obtenir des contrats dont notamment ceux de la Française Shérifa Launa et David Vendetta, un DJ international. Si celui-ci venait à confirmer sa venue dans la capitale du Nord, sa participation à un festival serait une première, si l'on en croit M. Sfaxi. Mais ce qui est acquis dès à présent pour cette 28e session, c'est ce spectacle très attendu de Slim Baccouche. Une production, nous dit-on, cent pour cent prise en charge par la direction du festival intitulée «Bizerte chante», prévue pour la soirée inaugurale. 65 musiciens et musiciennes, tous issus de la région de Bizerte, sont actuellement à l'étape des répétitions. Des chansons «fouillées» dans le patrimoine musical local principalement de Khemaïes Ternane comme Bir Mateur qui seront dévoilées au public lors de l'ouverture du festival. Le maestro Slim Baccouche prusera également dans les traditions de Ras Djebel, Raf Raf… Bref, nous aurons droit à un tour de région. Ce spectacle dont on dit déjà beaucoup de bien, avant même d'être achevé, contrairement à son sosie d'il y a deux ans, Jinakom ziyar, est spécialement conçu et destiné d'abord au Festival international de Bizerte. Encourager la production locale, c'est permettre aux jeunes talents de donner libre cours à leur imagination. Au bout, la création est garantie !