Démarrage des opérations de déminage sur les hauteurs et dans les forêts entourant Jebel Chaâmbi Les opérations de ratissage du Jebel Chaâmbi (gouvernorat de Kasserine) sont en cours, au moyen de munitions, d'armes légères et de tirs de longue distance, afin de procéder au déminage de la zone, avant de la quadriller, a affirmé le porte-parole officiel du ministère de la Défense nationale, colonel-major, Mokhtar Ben Nasr. Des renforts médicaux de l'armée nationale ont été envoyés à l'hôpital régional de Kasserine ainsi que des ambulances sur la zone des opérations, a-t-il déclaré, hier, à l'Agence TAP. Aucun échange de tirs n'a été signalé lors des opérations de ratissage, a-t-il indiqué, faisant remarquer que des unités spéciales de l'armée nationale effectuent des tirs à distance, méthode fréquemment utilisée lors des opérations de déminage. Ce type d'opérations militaires menées dans des zonesmontagneuses requiert un surcroît de temps, au vu de la complexité géographique de la zone qui s'étend sur une surface de 100 km2, composée en partie de forêts (70 km2). D'autre part, les services du génie militaire ont entamé, hier, le déclenchement à distance d'explosion de mines posées par des terroristes sur les hauteurs et dans les forêts entourant Jebel Chaâmbi . Une source sécuritaire a déclaré à l'agence TAP que les opérations de déminage ont démarré, hier, en milieu de journée, à l'aide d'équipements et de techniques de pointe. Il a ajouté que ces opérations requièrent du temps, mais qu'elles permettent de mieux cerner les membres du groupe terroriste en fuite à l'intérieur des forêts denses de Chaâmbi. Un médecin de l'hôpital régional de Kasserine a, pour sa part, indiqué que les agents souffrant de légères blessures, suite à l'explosion de mines lors d'opérations de ratissage les 29 et 30 avril à Jebel Chaâmbi, ont quitté l'hôpital et que quatre cas graves ont été transférés à la Capitale pour y recevoir les soins adéquats.