La situation en Tunisie après la révolution et la position de l'Assemblée nationale française sur certaines questions relatives à la transition démocratique dans les pays arabes ont été au centre de l'entretien qu'a eu, hier, le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, avec la présidente de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale française, Elisabeth Guigou. Selon un communiqué de presse de la Présidence, Mme Guigou a indiqué, à cette occasion, que la Tunisie est en pleine période de construction démocratique, marquée par des indicateurs positifs comme celui du pluralisme politique, ajoutant que la Tunisie évolue, résolument, dans ce sens malgré des difficultés socioéconomiques, ce qui l'habilite à être un modèle dans le monde arabe, a-t-elle dit. Elisabeth Guigou s'est dite optimiste quant à la mise enplace d'une feuille de route claire pour les prochaines échéances, notamment l'organisation des élections et le parachèvement de l'élaboration d'une constitution consensuelle. Ce qui, a-t-elle estimé, devrait contribuer à faire évoluer le pays vers davantage de stabilité et de développement économique et social.