Le schéma de développement de l'année 2013 a été actualisé avec comme axes principaux : l'évolution du taux de croissance économique atteignant 4%, de l'investissement (10,4%), soit 17.319MD englobant la contribution du secteur privé. Le schéma de développement actualisé prévoit une stabilité du déficit assez élevé depuis une année pour atteindre 5.645,6MD, soit 7,2% du PIB, et une amélioration des indicateurs de l'endettement extérieur. A ceux-ci s'ajoute l'amélioration de l'indice des prix à la consommation avec 5,8% en 2013 contre 5,6% en 2012, et ce, conformément aux mesures annoncées visant le contrôle des circuits de distribution, le renforcement des opérations de contrôle économique et la maîtrise des prix à partir du mois de juin 2013. La stabilité sociale, la sécurité et le traitement des défaillances et des difficultés occassionnelles observées dans plusieurs secteurs, outre l'engagement de réformes dans le but d'améliorer l'environnement des affaires, de promouvoir l'employabilité, d'impulser la compétitivité de l'économie et de réduire les écarts régionaux, tels sont les objectifs assignés dans le schéma de développement de l'année 2013. Indicateurs positifs En effet, le premier trimestre de l'année 2013 a enregistré une augmentation de l'investissement public direct, à raison de 90% (147MD contre 77MD durant la même période de l'année dernière), de la valeur des investissements déclarés dans les régions de développement, prioritaire passant de 472,4MD à 505,2MD, permettant la création de 7044 nouveaux postes d'emploi. Autres indicateurs positifs enregistrés durant les trois premiers mois de l'année 2013, montrent une évolution du volume des investissements déclarés dans le secteur des services lié à l'industrie, à raison de 50,7%, passant de 297MD à 420,4MD, et une augmentation de la production du ciment durant le mois de janvier 2013 avec 12,2% et une évolution des ventes locales (2,2%). Pour ce qui est des exportations et des importations, elles ont augmenté durant le premier trimestre de l'année 2013, moyennant successivement 8,5% et 3,9%, soit 6983.1MD et 9402MD. Idem pour la balance commerciale dont le déficit s'est amélioré, enregistrant une régression de 222MD contre 1.403MD en 2012, ce qui représente 1.8% du PIB. La situation s'est améliorée également dans le secteur bancaire dont le nombre des banques qui ont respecté le taux de classement de la liquidité a atteint 15 à la fin du mois de février 2013 contre 16 fin janvier de la même année, soit une baisse de 2993MD. Par ailleurs, un ralentissement des indicateurs d'investissement a été observé à travers la régression des importations des biens d'équipement de 3,4% durant le premier trimestre de l'année 2013. Indicateurs négatifs Les indicateurs négatifs de cette période sont axés sur la régression de l'investissement extérieur de 10,6% (passant de 440,6 MD à 393,7MD). Ces investissements se répartissent entre investissements dans les placements et dans des entreprises économiques (20MD) et d'autres directs dans des projets de développement (373,7MD). Les IDE ont baissé aussi de 9,4% par rapport à l'année dernière. Les régressions ont touché, par ailleurs, les intentions d'investisement dans les industries manufacturières (19%), la prodution du phosphate (-78% par rapport au premier trimestre de 2010), passant de 422 mille tonnes à 1915 mille tonnes, ainsi que ses exportations qui ont baissé de 96% pour atteindre 7 mille tonnes contre 182 mille tonnes en 2010. Un autre secteur vital non moins important a souffert durant deux ans d'une perpétuelle régression. En effet, le nombre des touristes qui ont visité la Tunisie dès le début de l'année 2013 a atteint 923,4 mille touristes contre 937,9 mille en 2012, avec une baisse de 1,5%. Les pressions s'accumulent dans ce secteur, mais d'une façon moindre que le mois précédent. Ainsi, le taux d'inflation en termes de glissement annuel (pour le mois d'avril 2013) a régressé, moyennant 6,4% contre 6,5% au mois de mars et 5,8% en février 2013. Pour ce qui est du taux d'inflation, il a atteint 6,2% durant les quatre premiers mois de 2013 contre 6,1% au cours du mois précédent. Les entrées du secteur du tourisme dès le début de l'année et jusqu'au 20 avril dernier ont baissé passant de 665.1MD en 2012 à 644.7MD, soit -20,4MD. Idem pour les entrées de travail, qui ont régressé de -36,8MD durant les quatre premiers mois de l'année, à raison de 664,8MD.