Annonce l'organisateur Azdine Ben Yacoub, au cours d'un point de presse organisé à la veille du semi-marathon international de Hammamet Revoilà, plus fort que jamais, Azdine Ben Yacoub, un battant infatigable, toujours présent dans les grands événements de la Méditerranée depuis deux décennies pour vulgariser le tourisme sportif. Depuis la révolution, son association Carthago a été fondée pour mettre en place un calendrier international sportif et culturel au profit des touristes pour qu'ils viennent en Tunisie : le marathon de Djerba, le marathon des Oasis, la pétanque à Djerba et à Tozeur et, ce samedi, le marathon de Hammamet : «Plus que jamais, ma Tunisie natale a besoin de nous en ce moment. C'est un devoir national pour moi que d'aider à relancer le secteur touristique. Certes, cette période n'est pas facile et assez délicate, mais je demeure très optimiste pour la Tunisie d'Hannibal, la Tunisie de Tahar Haddad, la Tunisie de Farhat Hached et la Tunisie de Bourguiba», a souligné l'infatigable Azdine Ben Yacoub. A l'occasion du prochain semi-marathon international de Hammamet avec ses 5.000 inscrits —prévu ce samedi—, Azdine Ben Yacoub est prêt à relever le défi pour la énième fois : «Un nouveau défi à relever. Après une parenthèse de deux ans, due à la noble cause pour la liberté retrouvée à notre chère Tunisie, ce semi-marathon international de Hammamet doit retrouver sa place. Samedi, ce sera notre contribution à la relance du tourisme sportif et du tourisme écologique en Tunisie», a encore ajouté Azdine Ben Yacoub. La boxe, ma passion Ce dernier a mis en exergue les liens historiques entre les Tunisiens et les Français. «En dépit de la crise mondiale, nos amis français aiment la Tunisie. Nos liens sont historiques et forts. Le retour en force du marché français est en route. A nous de saisir ce genre d'opportunités». Azdine Ben Yacoub a réussi à faire venir des champions du monde de taekwondo, de boxe anglaise, des vedettes de la télévision, Alain Dorgans, Patrice Lafont, Pierrette Brès, Pierre Fulla, Julie Pietry, Sophie Darel, Patrice Champlin, etc. Mais en dépit de ces organisations sportives hors-pair, la boxe reste sa première passion : «On ne quitte jamais sa première passion. Mais aujourd'hui, force est de constater qu'on n'a malheureusement plus de tête d'affiche en Tunisie. On a pu faire beaucoup de galas parce qu'on avait Kamel Bouali, Taoufik Balbouli, Mehdi Labdouni et Imed Mathlouthi. Aujourd'hui, tous ces champions sont à la retraite. J'aimerais renouer avec le noble art. Ma rencontre avec mon ami Tarek Dhiab, ministre des Sports, sera déterminante pour qu'il m'aide à organiser un grand championnat du monde de kick-boxing, soit à Tunis, soit à Hammamet. Mais Ksar-Helal reste pour moi la Mecque de la boxe en Tunisie», a-t-il ajouté. Des médailles pour la Tunisie Après avoir reçu la médaille d'or de l'Unesco en 2011, la médaille d'or Jeunesse et Sport en 2012, Azdine Ben Yacoub s'est vu remettre la médaille d'or de l'OMS en 2013. «C'est un honneur pour moi et pour la Tunisie. Je partage ces médailles avec tous les Tunisiens». Et le football dans tout ça? On parle de vous comme futur président de l'ASD! «Chaque Tunisien doit penser en ce moment à aider son pays, à une nouvelle restructuration. Chaque Tunisien doit s'investir ou aider à investir en Tunisie. Aider le football de mon île natale est quelque chose de tout à fait naturel. C'est un honneur pour moi que des insulaires aient pensé à moi. J'ai effectivement le projet d'un club omnisports, au sein de l'ASD. Nous y travaillons en ce moment. Ce projet verra le jour, je l'espère, pour la saison 2014-2015. J'y crois énormément».