Souligne Shihan, représentant de ce sport en Tunisie. Pouvez-vous nous définir cet art martial : le shindokaï? Le shindokaï est un art martial d'origine japonaise, pratiqué sur tous les continents. Il signifie organisation de la voie de la vérité, on peut retrouver le terme «shin» dans kyokushin par exemple. Comme la plupart des karatés ou contacts, il est issu du karaté kyokushin de maître Oyama. Mais, il se singularise des autres arts martiaux par des règles de combat très ouvertes et multiples : Shindokaï martial en dogi avec saisies et projections clés et étranglements proches du Sambo. Quel est le nombre de pratiquants de ce sport martial? Ce sport martial est une nouvelle discipline en Tunisie. Actuellement, il y a 400 licenciés répartis sur 14 clubs dans toute la République. Bizerte, Nabeul, Tozeur, Zaghouan, Radès, Ben Arous, Teboulba, Oued Ellil... En dépit de tout, nous sommes sur la bonne voie, nous essayons de travailler plus pour avoir un jour une fédération indépendante à l'instar des autres fédérations des arts martiaux. La double victoire de Amine Nacheb, champion du monde et champion intercontinental, sera un stimulant fort précieux pour vulgariser le shindokaï. Vous êtes le représentant du WFC en Tunisie... En effet, je suis le représentant du Shindokaï en Tunisie. Ma mission est de promouvoir ce sport en organisant des stages et des manifestations en Tunisie. Le président de l'international Shindokaï Kan, fondée en janvier 2007, est Richard Gilles. Il sera du 14 au 17 juin à Nabeul pour un stage international. Des entraîneurs de quelques pays maghrébins et européens ont déjà confirmé leur participation. Que représente pour vous ce titre mondial de Amine Nacheb? C'est un titre mondial. Il est champion de Tunisie, c'est un honneur pour la Tunisie, pour nous, pour lui, pour son club, pour sa famille et surtout pour ce sport martial qu'est le shindokaï.