La réunion qui s'est tenue hier entre le quartet parrainant le dialogue national et la Troïka s'est soldée par un quasi-échec puisque la Troïka a campé sur ses positions, à travers une feuille de route énonçant que le gouvernement démissionnerait dans un délai de six semaines du début du dialogue, délai durant lequel l'Assemblée nationale constituante achèvera ses travaux et examinera toutes les questions en suspens dont le Code électoral, l'élection du dernier membre de l'Isie, qui fixera la date des prochaines élections. C'est en quelque sorte le concept «du gouvernement d'élection» revisité. Pour en savoir plus, nous avons recueilli les réactions des représentants du quartet qui parrainent le dialogue national, en l'occurrence, Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l'Ugtt, Mohamed Fadhel Mahfoudh, bâtonnier de l'Ordre national des avocats, Abdessatar Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, ainsi que Naceur Jeljeli de l'Utica.