Après une conférence de presse, mardi dernier, le parti de Hechmi Hamdi a présenté sa solution -double- à Moncef Marzouki... Le porte-parole du courant Al-Mahaba, Saïd Kharchoufi, a réaffirmé l'attachement de son parti « au choix démocratique et aux institutions issues des élections du 23 octobre 2011 ». S'exprimant à l'issue d'une rencontre avec le président de la République provisoire, Moncef Marzouki, hier au Palais de Carthage, il a déclaré que la crise actuelle en Tunisie commande de soutenir le processus de transition ou d'organiser des élections législatives anticipées au terme desquelles un gouvernement de cinq ans dirigera le pays et veillera au parachèvement de l'élaboration de la Constitution. Kharchoufi a, d'autre part, confié avoir remis au président de la République un message du chef de file du courant Al-Mahaba, Mohamed Hechmi Hamdi, qui y réitère l'appui de sa formation aux positions du président Marzouki en faveur de la démocratie, du respect de la souveraineté, ainsi que son appel à épargner au pays de sombrer dans le chaos qui menace le processus de la révolution. Les élus du courant Al-Mahaba à l'Assemblée nationale constituante avaient proposé, mardi, lors d'une conférence de presse, deux scénarios de sortie de crise: le premier prévoit le retour de tous les protagonistes à l'ANC pour finir la mission constituante au plus vite et préparer le terrain aux élections, en application de la nouvelle Constitution et de la nouvelle loi électorale. La seconde solution consiste en l'organisation d'élections législatives anticipées, avant la fin de l'année en cours, sur la base de la loi électorale de 2011 et sous la supervision de l'Instance supérieure indépendante des élections, dont huit membres sur neuf ont déjà été élus.