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Green: «Je n'ai aucune excuse»
Coupe du monde 2010
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 06 - 2010

Quand il s'agit de gardiens de but, l'Angleterre craint toujours le pire. Face aux Etats-Unis, le pire est arrivé. Robert Green a commis une énorme bourde sur le but américain. Le portier de West Ham assume. Il a reçu le soutien de ses partenaires et de Fabio Capello, mais doit-il être sacrifié ?
De l'autre côté de la Manche, on dit souvent qu'un gardien, c'est comme un arbitre. Il est bon quand il passe inaperçu. Comme si le portier anglais avait vocation non pas à briller en faisant gagner son équipe par ses arrêts, mais simplement à ne pas précipiter sa perte par ses bourdes. Il suffit donc de jeter un œil sur la presse en ligne anglaise pour comprendre que Robert Green n'a pas rempli son contrat. Sa photo est placardée à la une de tous les sites internet et il en était de même pour les grands quotidiens dominicaux. Titularisé par Fabio Capello dans le but anglais pour la Coupe du monde, il a commis une énorme bourde face aux Etats-Unis. De celles qui se racontent encore 10 ou 15 ans après au pub, entre amis.
C'est une sorte de cauchemar qui n'en finirait jamais. Bien sûr, l'Angleterre n'ignorait pas sa faiblesse. Elle savait que le poste de gardien de but serait, comme toujours depuis une dizaine d'années, son principal point faible. Mais de là à ce que la catastrophe vienne si vite, et avec une telle ampleur... Une vraie caricature. C'est simple, dès le premier véritable ballon qu'il a eu à négocier face aux Etats-Unis, Robert Green a commis l'irréparable. «C'est fou. Il est très mal positionné sur le but. Il ne se couche pas, il est sur le côté, c'est une énorme faute, presque une faute de débutant, alors que la frappe de Dempsey n'était pas si dangereuse», note Peter Shilton, son illustre prédécesseur.
Tous derrière lui
Très entouré à la fin de la rencontre, Green ne s'est pas défilé. Il a fait face, avec un certain cran. «Je n'ai aucune excuse. C'est la vie et c'est surtout la vie d'un gardien de but. Une fois que c'est fait, c'est fait. Vous ne pouvez pas vous permettre d'être affecté par ça. Lors des 50 minutes suivantes, je me sentais confiant, je me sentais bien». Lors du second acte, Green n'a eu qu'un seul arrêt supplémentaire à effectuer. Cette fois, il l'a «réussi», même avec une technique de main approximative, en détournant la frappe d'Altidore sur son propre poteau. Mais le mal était fait. Si ses attaquants s'étaient montrés plus réalistes que lui, l'Angleterre aurait pu s'imposer, atténuant les conséquences de son erreur.
Presque toutes les questions ont tourné autour du geste de Green après le match et les réponses ont toutes été les mêmes de la part des joueurs et du staff anglais: on n'accable pas le héros malheureux du jour. «Je ne crois pas qu'on puisse critiquer le gardien, assure Steven Gerrard en bon capitaine. Une erreur comme celle-là, ça peut arriver, Robert va s'en remettre, d'ailleurs il nous a sauvé sur un tir américain, on est tous derrière lui». Même discours chez Frank Lampard: «Il n'est pas question de s'en prendre à Rob. Sinon, on peut s'en prendre à ceux qui ont raté des occasions ce soir. On avait les moyens de marquer au moins un autre but pour gagner ce match».
«Si je dois payer pour cette erreur, qu'il en soit ainsi»
Lampard a raison. Mais il ne peut ignorer que si elle veut prétendre au titre mondial, l'Angleterre ne pourra se permettre de tels aléas. Fabio Capello se retrouve désormais en première ligne. Pas forcément pour avoir misé sur Green (il n'avait de toute façon pas d'alternative satisfaisante à 100%) mais pour la méthode. Selon David James, l'Italien n'a communiqué à ses portiers sa décision de titulariser Green que «cinq minutes avant» la publication officielle de l'équipe. Pas forcément le meilleur moyen de mettre son gardien dans des conditions optimales. «Je ne regrette absolument pas de l'avoir titularisé», a expliqué Capello. «Quand j'ai décidé que Green allait être le gardien titulaire, il sortait d'un très bon match à Wembley. Il a fait une erreur mais il a aussi fait un bel arrêt. C'est le problème des gardiens». Certes, mais c'est plus que jamais celui de l'Angleterre.
La question de son maintien dans le onze de départ pour le prochain match face à l'Algérie, vendredi, se pose inévitablement. «J'ai trente ans, je ne suis plus un gamin», confie Green. «Plus jeune, cela m'aurait sans doute plus affecté. Je suis suffisamment solide pour assumer, passer à autre chose et être prêt pour le prochain match si je suis retenu. Je veux représenter mon pays autant que possible. Mais si je dois payer pour cette erreur, qu'il en soit ainsi. J'assume mes responsabilités». Capello a six jours pour trancher, mais il a lancé une petite phrase qui indique peut-être que ça ne sent pas très bon pour Green. «J'ai du temps pour décider, pour parler avec lui. Je déciderai après». Une fois encore, ce sera un choix par défaut.


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