Le CSS a gagné mais n'a pas emballé Stade Chedly Zouiten. Beau temps. Pelouse en assez bon état. Public clairsemé. CSS but CSHL par 1-0. Score acquis à la mi-temps. But de Salhi (29'). Avertissement à Arfaoui, Hamed et Ressaïsi (CSHL). Arbitrage de M. Nasrallah Jaouadi. CSHL : Méjri, Ben Romdhane (Chaâr), Arfaoui, Ressaïsi, Sfaxi, Hamed, Ziadi, Jebali (Messaoudi), Ameur (Salomon), Baghouli, Jaziri. CSS: Jéridi, Yussufu, Maâloul, Derbali, Ben Salah, Sassi, Ndong, Salhi (Louati), Ben Youssef (Challouf), Hannachi, Kouayté (Khénissi). Il y a des victoires qui trompent. Celle du CSS hier en fait partie. Ne vous fiez pas au résultat final, il n'a pas reflété la véritable physionomie du match. L'équipe de Krol n'a pas du tout emballé, ce qui n'est pas dans ses habitudes. Mais le plus important a été fait, à savoir remettre les pendules à l'heure après la défaite de la première journée face au Club Africain. Les Sfaxiens avaient peut-être la tête ailleurs, à la demi-finale de la coupe de la CAF face au CAB samedi prochain. Celà explique en partie la petite prestation de l'équipe. Le CSS dispose de circonstances atténuantes. Hier, Krol a récupéré le Gabonais Ndong pour reformer son tondem avec Ferjani Sassi au niveau de la récupération. C'est Kammoun qui a fait les frais de ce retour. En défense, la coach a préféré Ziad Derbali dans l'axe central à Boulaâbi, tout comme il a pris la décision de titulariser Taoufik Salhi sur le flanc gauche de l'attaque à la place Ghazi Challouf. Avec Ben Youssef sur le côté droit et Kouyaté en pointe, le CSS paraissait équilibré. Sur le papier du moins, puisque, sur le terrain et au coup d'envoi, les banlieusardes du CSHL étaient mieux organisés. D'ailleurs, les deux premières alertes seront données par les «Vert et blanc». A la 9' d'abord quand Lamjed Ameur a tiré sur le petit filet, puis à la 23' lorsque Arfaoui, après un relais avec Hamed voit son tir effleurer le poteau de Jeridi. Le CSHL jouait sans complexe et quadrillait bien le terrain jusqu'à la demi heure de jeu. Et c'est contre le courant du jeu que le CSS allait ouvrir le score. Un centre de la droite, un amorti de la main de Ferjani Sassi sur lequel l'arbitre ferme les yeux, suivi d'un télescopage entre Ressaïsi et Arbi Mejri, et la balle revient devant Salhi qui le pousse sans encombre au fond des filets (29'). Manque de percussion Après l'ouverture du score, le CSS maîtrise certes mieux le jeu mais n'est pas tranchant. Curieusement aussi, les Hammam-Lifois reculent et semblent accuser le coup. Les Sfaxiens vont même rater le K.-O. durant le temps additionnel. Servi sur un plateau par Hannachi, Ben Youssef rate son tire face à Mejri et l'occasion de doubler la mise. Après la pause, le même scénario se répète. Ce sont les banlieusards qui partent à l'assaut des buts de Jéridi. Le tir de Hamed est difficilement détourné en corner par le portier du CSS (48'). Puis, plus rien. Comme auréolés par le but de Salhi, les Sfaxiens se contentent de gérer la suite du match en axant notamment sur les contres. Mais sans succès. Les banlieusards ne font pas mieux. Ils ont manqué de percusion dans les vingt derniers mètres. Ils auraient aspiré à un partage des points si Ressaïsi avait été plus adroit sur le coup franc de Chaâr (85'). Le défenseur banlieusard a catapulté la balle de la tête et raté le cadre au grand dam de ses coéquipiers. Sur l'ensemble du match, le CSHL ne méritait pas la défaite.