Un grand nombre de citoyens, d'agents et de cadres de la Garde nationale et de membres de l'armée lui ont rendu un dernier hommage Les funérailles du martyr Karim Hamdi, sergent de la Garde nationale, tué jeudi à Goubellat (gouvernorat de Béja) par des terroristes, se sont déroulées, hier, au cimetière Sidi Hamed à Jendouba-Nord, dans une ambiance marquée par la tristesse et l'émotion. Des slogans condamnant le terrorisme ont été scandés au cours des funérailles. Un nombre important de citoyens, d'agents et de cadres de la Garde nationale, de membres de l'armée, de la police et de la protection civile, ainsi que de représentants de la société civile et de partis politiques ont accompagné la dépouille du martyr jusqu'au cimetière. La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, accompagné du commandant et de l'inspecteur général de la Garde nationale et du gouverneur de Jendouba. Les parents de la victime et des citoyens ont fait assumer au gouvernement provisoire la responsabilité de la propagation du phénomène du terrorisme, tout en appelant à le combattre et à arrêter tous les instigateurs des actes et des opérations terroristes. La mère du martyr, Kefia Hamdi, a exprimé sa profonde tristesse pour la perte de son fils, tout en faisant part de sa fierté de le voir partir en martyr. Elle a souligné qu'elle est prête à se sacrifier pour la patrie et la défendre contre le terrorisme et les criminels. Le martyr Karim Hamdi était âgé de 30 ans. Il a intégré le corps de la Garde nationale en 2004.
