Heureux qui comme Youssef Zouaoui... L'équipe nationale des moins de 17 ans n'en finit pas d'épater. Ceux qui ne le savent pas pensent que c'est le fruit du hasard, mais il n'en est rien. C'est une œuvre sans relâche de 4 ans entamée par une présélection, une année sous la houlette de Youssef Zouaoui et plus de trois avec Abdelhay Ben Soltane. C'est Borj Cédria qui fonctionne à nouveau et c'est Kamel Kolsi, directeur technique national, qui est derrière ce travail de fourmi. En débarquant à la tête de la fédération, Wady Al Jary et sa bande ont fait très fort en réussissant une première mondiale : nommer un second directeur technique, chargé celui-là des équipes nationales. Un non-sens littéral, mais Al Jary et sa bande ont besoin d'un homme de main pour contrôler la direction technique, nommer un sélectionneur national, des adjoints, etc. Ils ne pouvaient mieux trouver que Youssef Zouaoui, prêt à tous les compromis et à toutes les compromissions. Et qui est récompensé en contrepartie. A titre d'exemple, alors que Kamel Kolsi devrait être aujourd'hui aux Emirats avec les moins de 17 ans, c'est Youssef Zouaoui qui a fait le voyage. Un Youssef Zouaoui qui a déjà eu maille à partir avec... Abdelhay Ben Soltane lors de la CAN moins 17 ans au Maroc pour s'être immiscé dans les prérogatives de ce dernier. Chiheb Ellili, entraîneur des juniors, avec qui il a réussi d'excellents résultats, a, lui, tout simplement décidé de présenter sa démission, sans demander son reste, quand Youssef Zouaoui a été nommé à la tête de la direction technique des équipes nationales. En d'autres termes, un directeur technique pour travailler, Kamel Kolsi (et cela se voit au niveau des résultats), et un autre pour servir ses patrons et se servir : Youssef Zouaoui. Ne vous a-t-on pas dit que notre football marche sur la tête ?!