Avant-hier, l'Avenue a vibré aux rythmes des festivités du démarrage officiel des Journées théâtrales de Carthage. Une ambiance décontractée régnait devant le Théâtre municipal de la ville. En fin d'après-midi, lorsque le soleil commençait à s'éclipser, la musique et l'animation de rue ont pris place. La brise hivernale a été atténuée par la chaleur des rythmes vibrants de musique, aux différents styles assurée par les troupes musicales invitées, comme la troupe pour chants folkloriques de Kerkennah, celle de Tataouine et de Dahmani... Le devant du Théâtre municipal brillait de toutes les couleurs, des décorations, des jeux d'acrobatie et de la magie embellissaient la façade du monument. Les chants et les festivités résonnent sur toute l'Avenue, au bonheur des piétons, qui se sont regroupés pour se divertir et apprécier cette ambiance sympathique. Les conversations tournent autour des animations et de l'évènement. La foule, composée de toutes les franges d'âges, a pu également découvrir des sculptures placées au milieu de la rue, œuvres d'artistes d'ici et d'ailleurs ayant participé au symposium de la pierre marbrière, il y a de cela quelques jours. «Cette animation de rue n'est pas l'ouverture officielle des Journées théâtrales de Carthage, mais c'est une façon de fêter une autre vie dans la ville. C'est plus qu'un évènement théâtral, il s'agit d'une renaissance de la ville à partir d'une multitude de spectacles musicaux et d'art de rue», nous a affirmé, Slim Sanhagi. L'avenue Habib-Bourguiba s'est transformée en une grande scène avec un concert de musique de Sofiène Safta, les passants se sont attroupés pour en apprécier la musique et pour participer, à leur manière, à fête du théâtre. L'animation de rue attire toujours les gens et titille leur curiosité. L'Ecole nationale du cirque, toujours présente pour ce genre de célébration, a installé trapèze et mât chinois pour offrir une belle performance et amener le public à regarder vers le ciel. Un tapis rouge a été installé pour accueillir les invités et les célébrités du 4e art, l'ambiance était festive et bon enfant avant de basculer dans le désordre et l'amateurisme d'une ouverture qui se voulait en grande pompe, mais qui tombe dans le déjà-vu.