Le choix de la Tunisie pour la tenue de ce cours international constitue un hommage pour les progrès réalisés par l'anesthésie-réanimation tunisienne La ville de Hammamet a abrité, samedi dernier, le cinquième Cours international en anesthésie-réanimation et urgences pédiatriques organisé par la «Children of the World Anaesthesia Foundation» (Fondation d'anesthésie des enfants du monde), en collaboration avec la Société tunisienne d'anesthésie, d'analgésie et de réanimation et le Club algérien d'anesthésie-réanimation et urgences pédiatriques. Des conférenciers venus des USA, du Canada, du Royaume-Uni, de France et de Belgique ont assuré, aux côtés de leurs confrères marocains, algériens et tunisiens, un enseignement didactique et des ateliers pratiques et interactifs englobant les différents aspects de la prise en charge de l'enfant en péri-opératoire, en médecine d'urgence et en arrêt cardiaque. Quelque 300 médecins-anesthésistes, résidents en cours de formation et cadres médicaux en anesthésie-réanimation de Tunisie, du Bénin, de Côte d'Ivoire et de France y ont pris part. «Le choix de la Tunisie pour la tenue du cinquième Cours international de la Fondation d'anesthésie des enfants du monde constitue un hommage pour les progrès réalisés par l'anesthésie-réanimation tunisienne. C'est, également, un témoignage de considération pour la politique tunisienne en faveur de la protection de l'enfance et, particulièrement, l'enfance en situation vulnérable», a souligné Dr Nabil Ben Salah, directeur général de la recherche médicale au ministère de la Santé publique. Le secteur de la santé en Tunisie est doté de 200 médecins-anesthésistes réanimateurs exerçant dans le public et le privé. Cette spécialité est appelée à jouer un rôle important dans l'effort national de promotion de la qualité des prestations de santé et dans la concrétisation des objectifs inscrits au point cinq du programme présidentiel 2009-2014 visant à réduire la mortalité maternelle de 25 à 20 décès pour 100.000 naissances vivantes, à faire baisser la mortalité infantile de 18 à 12,5 pour mille naissances vivantes et à ramener la mortalité néonatale à 8,5 pour mille naissances vivantes.