Caïd Essebsi pour un Etat fort et souverain, dont l'Islam est la religion et l'arabe la langue A l'occasion de la commémoration du 62e anniversaire de la révolution du 18 janvier 1952, Béji Caïd Essebsi, président-fondateur de Nida Tounès, a présidé, hier, un grand meeting à Sousse auquel ont pris part les représentants des bureaux locaux et régionaux de Nida Tounès des régions de Sousse, Mahdia, Kairouan, Monastir et Tunis, un nombre important de jeunes militants et patriotes de la 5e génération, les représentants du forum du 2 mars 1934, des associations «des fils des militants», «de l'esprit bourguibien», ainsi que les anciens militants de la période coloniale. Au début du meeting, les participants ont entonné l'hymne national avec la participation des jeunes de la chorale de Fadhel Jaziri qui ont brandi le drapeau national tout en interprétant quelques chansons patriotiques. Par la suite et au cours de son intervention, Caïd Essebsi a évoqué les sacrifices consentis par les militants de la première heure ayant à leur tête le leader Habib Bourguiba, qui a été arrêté le 18 janvier 1952 et exilé à Tabarka en compagnie du militant Mongi Slim. Il a cité aussi les sacrifices et le militantisme de certains combattants du colonialisme dont Ahmed Mestiri, Taïeb M'hiri, Farhat Hached, Salah Ben Youssef... Il a également indiqué que la lutte contre le colonialisme a été couronnée par l'indépendance de la Tunisie, grâce au sacrifice des syndicalistes et des militants et, surtout, grâce à l'esprit clairvoyant de Bourguiba et l'application de la politique des étapes du leader et père de la nation. Il a profité de l'occasion pour lancer un appel aux destouriens militants pour la cohésion afin de bâtir dans l'avenir une Tunisie forte et développée, défendant, à l'occasion, l'idée d'un Etat fort, indépendant et souverain, dont l'Islam est la religion et l'arabe la langue. Il a aussi insisté, en abordant la situation actuelle du pays, sur l'importance du consensus, «seul garant du succès de la révolution du 14 janvier 2011», selon lui. A la fin du meeting, Béji Caïd Essebsi a honoré les anciens militants ainsi que les familles des martyrs de la révolution du 18 janvier 1952. Auparavant et dans la matinée, il s'est recueilli, au mausolée Bourguiba à Monastir, sur la tombe du leader, a déposé une gerbe de fleurs et récité la Fatiha à sa mémoire.