Des délégués du monde entier viennent de se rencontrer au Chili, pour réfléchir sur de nouveaux modèles de développement culturel. Du 13 au 16 de ce mois, a eu lieu à Santiago, au Chili, le Sommet mondial des arts et culture, organisé par le Conseil national de la culture et des arts (CNCA) du Chili et la Fédération internationale des conseils des arts et agences culturelles (Ficaac). Pendant ces quatre journées, des délégués de partout dans le monde ont eu la possibilité de participer à des conférences avec des experts et à des sessions parallèles portant sur les principaux défis du domaine culturel. Le thème principal de cette sixième édition du sommet s'intitulait Epoque créative : de nouveaux modèles de développement culturel. Des professionnels, universitaires, producteurs, administrateurs, créateurs et travailleurs du secteur des arts se sont penchés essentiellement sur la mondialisation, l'évolution du développement socioéconomique et les nouvelles formes de communication qui engendrent toute une série de défis et de possibilités au sein du secteur culturel, et sur la façon dont ces défis et possibilités influent sur le développement de nos sociétés et de nos nations. Mais quels sont les nouveaux modèles de développement culturel ? Deux sous-thèmes ont été abordés pour tenter de répondre à cette question. Le premier, appelé «moments critiques», traitait du rôle de la culture dans un contexte de crise ou moments critiques. La première journée du sommet devait servir de point de départ à une réflexion sur la dernière décennie, compte tenu des changements importants qui ont eu lieu partout dans le monde. Le rôle de la culture aurait été examiné en tant que leader, provocateur, détente et /ou conséquence. La deuxième journée, consacrée aux espaces créatifs, a été l'occasion de discuter une gamme de modèles de développement culturel qui élargissent la notion de nouveaux espaces créatifs reconnaissant la nécessité d'une écologie culturelle cohérente et durable. On nous apprend par ailleurs que l'Afrique a été fièrement représentée, lors de ce sommet, et ce par le biais d'Arterial Network. Il s'agit, rappelons-le, d'un réseau dynamique d'individus, d'organisations, de donateurs, d‘entreprises et d'institutions engagés dans le secteur créatif et culturel de l'Afrique. D'après la «Newsletter» qui nous a été envoyée par Arterial, l'objectif de sa collaboration au sommet est de comprendre le rôle que peuvent jouer le secteur et les agences gouvernementales pour répondre aux difficultés mondiales et de comprendre également les cadres conceptuels qui naissent des nouveaux modèles de gouvernance culturelle.