Faute de terrains disponibles, les équipes peinent à trouver où s'entraîner Ils sont quatre équipes à ne pas pouvoir jouer dans leurs stades respectifs pour cause de fermeture. Le CSS, le CAB et le CSHL ont élu domicile à Radès et à El Menzah, le temps que les travaux de rénovation de leurs enceintes sportives s'achèvent. S'ajoute à cela l'USM qui reçoit à l'annexe de Ben Jannet, le temps que l'opération de «lifting» du terrain central prenne fin. Entre-temps, les stades d'El Menzah, de Radès et leurs annexes sont surexploités. A ce rythme, leurs pelouses centrales risquent de se détériorer. Par ailleurs, l'équipe marsoise n'a pu s'entraîner ni à Radès, ni à El Menzah cette semaine, car tous les terrains d'entraînement sont réservés. Tout cela pour dire qu'il y a un gros problème d'infrastructure qui handicape de plus en plus notre football. La preuve en est : les pelouses des stades qui abritent les matches de la Ligue 1 sont toutes dans un mauvais état, exception faite de Radès. Des terrains qui ne favorisent pas le jeu court, ce qui explique, entre autres, pourquoi on peine à aligner deux passes de suite. Que de projets en panne ! Il y a un an et demi, la tutelle a cru trouver le remède dans le gazon portugais. Un mélange de gazon naturel et artificiel. Implantée à l'annexe d'El Menzah, la texture portugaise n'a pas donné satisfaction. A La Marsa, deux ans après le lancement des appels d'offres, les travaux pour l'édification de deux terrains d'entraînement en gazon synthétique de quatrième génération n'ont pas encore démarré. Faute de quoi, l'équipe première continue à surexploiter le terrain central du Chtioui, à la limite du praticable, et qui constitue un handicap majeur pour l'équipe locale. Bref, nos stades sont dans un état délabré. Un phénomène qui s'est généralisé ces trois dernières années. Le problème réside en l'incompétence d'entretenir convenablement nos enceintes sportives, puisque les municipalités, qui en sont les propriétaires, n'emploient pas des ingénieurs spécialistes de gazon. Par ailleurs, les deux seuls stades qui disposent de pelouse en bon état sont ceux de Radès et d'El Menzah, gérés par la Cité nationale sportive. Cette institution dispose d'ingénieurs compétents qui savent entretenir le gazon. La solution est peut-être là : confier nos enceintes aux directions des Cités ou à des sociétés spécialisées dans ce domaine.