Nabil Selmi a été choisi comme directeur exécutif de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) à l'issue de la réunion, mardi, du conseil de l'Isie. Après dépouillement des dossiers de candidatures et audition des candidats présélectionnés conformément aux critères d'éligibilité, le choix s'est porté sur Nabil Selmi, licencié de l'Ecole nationale d'administration, qui a occupé plusieurs postes au sein de l'administration tunisienne. Vingt-sept candidats s'étaient pésentés pour le poste de directeur exécutif, indique un communiqué de l'Isie. D'autre part, le président de l'Assemblée nationale constituante, Mustapha Ben Jaâfar, s'est entretenu, hier, avec des membres de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie). La rencontre a porté sur l'état d'avancement des travaux de l'instance qui sont totalement tributaires de l'adoption de la loi électorale, a indiqué le président de l'Isie, Chafik Sarsar, dans une déclaration. Les élections doivent avoir lieu d'ici fin 2014. Il n'y a pas d'autre choix possible, a-t-il soutenu, précisant que, passé ce délai, le scrutin serait en violation de la Constitution. Sarsar a, dans ce contexte, souligné que quiconque ferait entrave à l'organisation des élections dans les délais impartis aura à assumer ses responsabilités. Il a, par ailleurs, indiqué que pour gagner du temps, l'Isie présentera son point de vue concernant le déroulement des élections, et ce, avant la rédaction de l'ultime draft de la loi électorale. A une question sur la simultanéité des élections présidentielle et législatives, Chafik Sarsar a affirmé que ce choix est envisageable et plausible, même s'il est techniquement plus contraignant en termes de timing et d'organisation matérielle du scrutin, a-t-il estimé. Opter ou non pour la simultanéité des élections présidentielle et législatives est un choix purement politique, a encore dit Sarsar, ajoutant que les membres de l'Isie sont tenus à l'obligation de réserve.