De nouveaux jeunes sont apparus au sein de l'équipe. La relève est prête Il ne se passe plus une semaine sans que l'on entende de mauvaises nouvelles du côté du Parc Mounir-Kebaïli. Il y a quelques semaines, Mohamed Ali Yaâcoubi et le Tchadien Ezechiel en étaient venus aux mains. L'attaquant avait payé le tribut de cet accroc. Rebelote la semaine écoulée, à la veille des seizièmes de finale de la coupe de Tunisie. Un nouvel accrochage s'est produit entre Mohamed Ali Yaâcoubi (quelle coïncidence !) et son compère de la défense, Hamza Agrebi. Résultat : les deux joueurs ont été écartés avant d'être traduits devant le conseil de discipline. Les cas d'indiscipline sont devenus monnaie courante au Club Africain et il est temps d'y remédier. La grande lessive L'équipe de Bab Jedid est distancée en championnat et a perdu son leadership (du temps du Hollandais Koster). Elle va essayer d'effectuer le meilleur chemin possible en coupe de Tunisie. C'est son seul objectif, du fait que les Clubistes n'ont plus aucune chance de gagner la deuxième place, synonyme de qualification à la Ligue africaine des champions. Que reste-t-il alors ? Responsables et staff technique doivent se tourner vers la nouvelle saison. Dimanche dernier, à Haffouz, lors du match de coupe de Tunisie face à l'équipe locale, Mondher Kbaïer a lancé deux jeunes dans le bain. Les Issam Dridi et Mehdi Oudhrefi n'ont rien à envier à leurs aînés. Tout comme Malik Touré aligné à la place d'Ezechiel ou Chiheb Jbali qui commence à gagner des galons. Le moment est donc venu de prendre les bonnes décisions. Il y a des joueurs qui gagnent un argent fou sans donner la moindre contrepartie au club. Nous pensons à Ezechiel, Moussilou et Korbi principalement qui est devenu une source à problèmes. Le temps de la grande lessive est peut-être arrivé. Le Club Africain doit se remettre en question pour pouvoir rebondir. La saison actuelle n'est pas à marquer d'une pierre blanche. Les maîtres chanteurs doivent disparaître de la circulation. Prenons le cas de Mohamed Ali Yaâcoubi. Qu'on le laisse partir s'il n'a pas envie de renouveler son bail. Mais le joueur doit comprendre en son âme et conscience que c'est grâce au Club Africain qu'il s'est fait un nom et qu'il a rejoint les rangs de la sélection nationale pour le match amical face à la Colombie. Tout comme il doit comprendre que c'est grâce au Club Africain si aujourd'hui des clubs français sont à ses trousses. Alors, trêve d'ingratitude ! Ne parlons pas d'Ezechiel et de Moussilou. Le Tchadien a marqué quatre buts depuis son arrivée au club. Trop peu pour un attaquant. Le Congolais n'a pas mieux fait. Souvent blessé, il traîne un excès de poids handicapant. Quant à Korbi, il ne se passe pas un match sans qu'il ne récolte un carton jaune, voire un carton rouge. En conclusion, nous avons aimé la formation alignée face à Haffouz. Il y avait de la bonne graine. On a senti le désir de bien faire chez la majorité des joueurs. Tenez, Malik Touré a un profil intéressant, même s'il n'est pas le buteur patenté. Il sait au moins jouer au ballon mieux que ses coéquipiers Ezechiel et Moussilou réunis. Tous ces jeunes joueurs cités doivent terminer la saison pour s'aguerrir et gagner en expérience. Le meilleur est sans doute à venir au Club Africain.
