A La Marsa, on ne change pas de politique : les départs, comme les arrivées, ne touchent pas à l'ossature de l'équipe Peu importe le classement final au championnat et quel que soit le nom de l'entraîneur qui veillera aux destinées de la formation marsoise la saison prochaine, les besoins en recrutement ont été déjà déterminés selon les postes à pourvoir et on connaît également les noms des joueurs qui quitteront le club le 30 juin prochain. Toutefois, la colonne vertébrale du club ne sera pas affectée par les départs et les arrivées. Sur les 28 joueurs qui forment l'effectif de l'équipe professionnelle et qui passera l'année prochaine à 32 contrats pros, 7 joueurs forment le noyau dur de l'équipe première. Leurs contrats prennent fin en 2015, 2016, 2017 et 2018. On citera Zied Jebali, Talla Nembot, Bilel Ben Messaoud, Amir Omrani, Alaeddine Abbès, Maher Laâbidi et Khalil H'nid. A ceux-là, s'ajoute le défenseur central Yosri Touati dont le bail prend fin le 30 juin prochain. Ce joueur trentenaire devra rempiler un an comme il l'a toujours fait depuis qu'il est au club, il y a trois ans. Un autre joueur a de fortes chances de poursuivre l'aventure avec l'ASM : l'excentré gauche Abdelkader Dhaou. Les dirigeants marsois et leur conseiller général, Ali Selmi, sont persuadés que Dhaou a du talent, bien qu'il passe par une mauvaise période. C'est un joueur qui a une bonne hygiène de vie, un bon placement sur le terrain et, surtout, il est le seul gaucher de l'effectif. Mersni sur le départ Se suffire d'être un enfant du club ne peut être en soi un plan de carrière. Depuis qu'il a signé son contrat professionnel il y a cinq ans, l'arrière gauche Moataz Mersni n'est jamais parvenu à arracher sa place dans le onze titulaire marsois. Pourtant, Dieu sait combien de fois on lui a tendu la main. Mais il n'a jamais su saisir sa chance. Même s'il renouvellera son contrat, on ne pense pas le garder dans l'effectif senior et devra être prêté à une autre équipe. Concernant le cas Slim Mahjebi, il partira lui aussi en fin de saison. Aux dernières nouvelles, il prolongera quand même son bail qui prend fin le 30 juin 2014. Il percevra 100 mille dinars comme prime de rendement et un salaire de 5.000 dinars. En rempilant, le transfert de Mahjebi, annoncé dans le CSS, renflouera les caisses de l'Avenir, outre le fait que les portes de son club d'origine lui seront toujours ouvertes, notamment si la nouvelle expérience ne lui réussit pas comme c'était le cas pour Bilel Ben Messaoud, de retour à La Marsa après l'échec de son expérience avec l'Etoile qui n'a duré qu'une saison... sabbatique. Enfin, le séjour de l'attaquant Nizar Garbouj, dont le bail prend fin en juin 2015, sera écourté. Il n'a participé qu'à cinq matches, faute de régularité. Un avant-centre et deux axiaux Comme à chaque mercato, les banlieusards ne font pas beaucoup d'emplettes. Ils ont ciblé leurs besoins pour l'été prochain : deux axiaux, un avant-centre et un ailier gauche. S'ajoutent à cela quatre à cinq jeunes issus de l'école de formation qui accéderont à l'équipe première. Puiser dans le vivier du club est devenu une tradition ces dernières saisons. Rien que l'été dernier, six jeunes ont signé leur premier contrat professionnel : Belaârbi (régisseur), H'nid (axial et latéral gauche), Brahim Ben Messaoud (4e gardien de l'équipe nationale U 17), Oukail Barka (arrière droit qui fait ses premières classes avec l'équipe espoir) et le pivot Slim Ayadi, natif de 1993 et prêté à l'ES Zarzis par souci de le préserver étant donné qu'il y a de la concurrence dans son poste. Bref, la politique marsoise repose sur le maintien des équilibres. Côté effectif, on cherche à avoir des doublures à chaque poste. L'effectif 2013/2014 compte 5 gardiens, 2 arrières droits, 3 latéraux gauches, 3 axiaux, 6 pivots, 5 milieux offensifs, 1 régisseur et 4 attaquants. Côté finances, on s'active pour renouveler le contrat de Mahjebi, sans oublier Hichri (prêté à Al Ahly de Tripoli) et qui peut de nouveau être cédé sous forme de prêt. L'idée est d'assurer des entrées d'argent de l'ordre de 400 mille dinars, pour combler le déficit du budget.