Vainqueur de l'Angleterre, l'Italie ne sera toutefois pas sur du velours face aux surprenants Costaricains. Et pour cause, le coup d'éclat réalisé par ces derniers aux dépens du double vainqueur du Mondial a de quoi interpeller « La Squadra » de Cesare Prandelli. De quoi aussi alimenter les ambitions désormais légitimes du coach costaricain, Jorge Luis Pinto. Battre l'équipe la mieux classée du groupe (en l'occurrence, l'Uruguay) est en soi un exploit. Même si la Celeste a évolué sans son artilleur fétiche, Luis Suarez. Cependant, avec un tandem offensif composé de Cavani et Diego Forlan, la Celeste avait fière allure, du moins sur le papier. Bravoure Le football se joue sur le terrain et la leçon infligée par « Los Ticos » (Costa Rica) en est la preuve. L'Italie est avertie: «Cette sonnette d'alarme pourrait s'avérer à notre avantage», a ainsi prévenu le milieu italien Daniele De Rossi en prévision du choc qu'abritera la ville de Recife. Placé dans un groupe relevé aux côtés de trois mondialistes (l'Italie, l'Uruguay et l'Angleterre), le Costa Rica a administré d'entrée une belle leçon de bravoure. A l'image d'un Joe Campbell en pleine ascension, les Sud-Américains y croient (ils sont premiers en vertu de la différence de buts), alors que l'Italie de Chiellini, Motta, Abate et probablement Buffon (remis de blessure) se méfie. Une chose est sûre. Le vainqueur du match passera au tour suivant.