Anouar Brahem sera en ouverture du Festival international de Carthage, le 10 juillet. Un événement. D'autant plus qu'il le sera avec un spectacle en première mondiale, intitulé «Souvenance». Pour cette création instrumentale, le luthiste tunisien s'entoure de l'Orchestre de Tallinn d'Estonie et de trois solistes d'envergure : le Français François Couturier au piano, le Suédois Björn Meyer à la basse et l'Allemand Klaus Gesing à la clarinette basse. «L'idée de travailler avec un grand ensemble à cordes m'avait déjà traversé l'esprit au fil des ans et je l'avais toujours reportée malgré de nombreuses sollicitations», déclare Anouar Brahem à propos de cette collaboration inédite dans sa carrière. Il annonce pour «Souvenance» un univers musical à la rencontre «du jazz, de la musique classique européenne et des traditions méditatives orientales», comme le stipule le communiqué de presse du spectacle. Tel que décrit par Anouar Brahem, «Souvenance» promet d'être une aventure acoustique singulière. «Parmi les projets que j'ai composés, celui-ci est sans doute celui qui me surprend le plus», assure-t-il. «Souvenance» est donc pour Anouar Brahem un défi et un pari artistique qu'il lancera sur la scène de l'amphithéâtre, face au public du festival de Carthage dans sa cinquantième édition. Anouar Brahem, c'est aussi 25 ans de carrière internationale et 9 disques encensés par la critique mondiale...