Censé favoriser la prise de poids, «Gee DEXA» présente un danger pour la santé Le ministère de la Santé a mis en garde contre la consommation d'un médicament fabriqué en Inde, favorisant la prise du poids, indique un communiqué publié, hier, par le ministère de la Santé. Ce médicament, qui présente un danger pour la santé, a été commercialisé dans le gouvernorat de Sidi Bouzid et dans les régions du Sahel. Le ministère informe que ce médicament, nommé «Gee DEXA», est vendu dans de petites boîtes avec un emballage de couleur dorée sur lequel le nom du produit est inscrit en rouge. Chaque boîte contient 100 comprimés, à raison de 0,5 mg chacune, comportant la substance de Dexamethasone (famille des corticoïdes), lit-on dans ce communiqué. Ce médicament est entré sur le territoire tunisien par le Nigeria à travers des circuits non organisés. La même source affirme que le ministère de la Santé a procédé, en coordination avec les services concernés, à la saisie de toutes les quantités commercialisées sur le marché. Selon ce communiqué, le ministère interdit aux citoyens l'utilisation de ce médicament, incitant toute personne l'ayant déjà consommé à informer les autorités sanitaires, afin de prévenir toute complication. D'autre part, le ministère de la Santé a interdit la baignade dans le lac d'Om Laârayes, dans le gouvernorat de Gafsa, afin d'éviter tout risque éventuel sur la santé des citoyens. Le ministère affirme, dans un communiqué rendu public hier, que les inspections sur le terrain et les analyses faites, en collaboration avec les différentes structures concernées, ont démontré que le lac est pollué sur le plan microbien, et ses eaux sont donc impropres à la baignade ou à la consommation humaine. Le lac en question est une sorte d'étang d'eaux stagnantes, classé depuis 2003 comme foyer potentiel de prolifération des moustiques. Depuis 2008, un élevage de poissons de la famille des Gambusies, réputés mangeurs d'insectes, y a été introduit. Le ministère de la Santé avait, depuis le mois de juillet, informé les citoyens, à travers les communiqués et les médias, sur les dangers sanitaires que présente la baignade dans ce lac.