Quelque 13 intellectuels viennent de publier un texte dans lequel ils expriment leur soutien à la candidature de Béji Caïd Essebsi. Cette position est justifiée par plusieurs raisons, qu'ils présentent... «La construction d'une alternative démocratique, fait valoir le texte, met l'ensemble des forces patriotiques devant ses responsabilités historiques, notamment celles de la construction d'un large front autour de la défense de l'Etat civil, du modèle sociétal moderniste, démocratique et de justice sociale revendiqués par le peuple» D'autre part, l'exigence d'un «président fédérateur», qui redonne «à la Tunisie sa place et son rayonnement parmi les Nations du Monde... risque d'être vidée de son contenu par de nombreuses candidatures aussi peu crédibles que dispersives». Ces intellectuels, qui se présentent comme les «premiers signataires», et qui répondent apparemment à certaines déclarations récentes, considèrent que Béji Caïd Essebsi est «l'homme de la situation et représente la personnalité politique la plus apte à répondre aux défis de la situation actuelle». Les signataires du texte sont les suivants : Fethi Ben Slama, psychanalyste; Abdelhamid Larguèche, historien, Raja Ben Slama, écrivaine et psychanalyste, Ridha Chennoufi, philosophe, Hamadi Redissi, historien, Dalenda Larguèche, historienne, Abdelwahed Braham, écrivain, Malika Ouelbani, philosophe, Mohamed. Hédi Trabelsi, ancien doyen de la Faculté des Lettres de Manouba, Mounir Khlifa, professeur de littérature anglaise, Abdelkarim Allagui, historien, Ridha Ben Rejeb, historien, Fadhel Jaziri, artiste.