Les Marsois se sont rapidement mis à l'abri Stade Abdelaziz Chtioui. Temps chaud. Pelouse en mauvais état. ASM bat EST : 1-0 (score acquis à la mi-temps). But de Khaled Yahia (1'). Arbitrage de Nasrallah Jaouadi. ASM : Trabelsi, Jebali, Hnid, Ben Amor, Laabidi, Tombadou, Ben Messaoud (Koutoub 82'), Touati, Yahia (Abbès 75'), Talla (Amri 66'), Omrani. EST : Ben Chérifia, Mbarki, Abdi, Yaakoubi, Dhaouadi, Ragued, Darragi (N'Djeng 80'), Afful, Mhirsi (Gharsallaoui 25'), Akaichi, Jouini (Mhedhebi 61'). Après avoir réalisé la passe de deux, les «Sang et Or» ont été stoppés net, hier à La Marsa. La bande à Khaled Ben Yahia a été même prise au dépourvu dès les premières secondes lorsque l'attaquant marsois Khaled Yahia mène un contre rapide sur la droite, dribble Mohamed Ali Yaakoubi et trompe le gardien Ben Chérifia d'un tir à ras de terre (1'). Un but marqué très tôt sur la première action menée par l'équipe locale : voilà un scénario auquel ne s'attendait pas l'entraîneur espérantiste. Surpris, les «Sang et Or» mettront un quart d'heure pour s'en remettre. La première tentative espérantiste a été enregistrée à la 16' lorsque Akaichi centre de la gauche pour Jouini dont le tir est dévié en corner. Le même Akaichi revient à la charge douze minutes plus tard, mais son tir à ras de terre est intercepté sans difficulté par le portier marsois, Trabelsi (28'). Duels sans fin... Face à une Espérance qui jouait l'attaque à outrance, les banlieusards changent de tactique en optant pour le jeu en bloc en phase défensive. Ils créent même le surnombre dans leur zone de réparation puisqu'ils défendent à dix. Seul Amir Omrani restait dans la deuxième moitié du terrain dans l'attente d'une contre-attaque. Par ailleurs, le danger des Marsois est parvenu entre autre des pieds de Amir Omrani, à l'image du contre rapide qu'il a mené à la 35', mais sa balle est interceptée par Ben Chérifia. Un autre joueur s'est montré particulièrement dangereux. Il s'agit de l'auteur de l'unique but de la rencontre, Khaled Yahia. Il a gagné ses duels avec le latéral gauche «sang et or» Ali Abdi, réussissant à le dribbler, créant ainsi le danger. Encore heureux l'entraîneur espérantiste que son gardien fut dans un grand jour pour réparer les erreurs des défenseurs axiaux, particulièrement Yaakoubi. N'Djeng loin du compte Bref, la deuxième période de jeu fut marquée essentiellement par des duels sans fin entre les attaquants et les défenseurs. C'est que du côté espérantiste, on a cherché à rattraper le retard. Mais l'incorporation de Gharsallaoui, bien qu'il ait apporté une plus-value à l'animation offensive, et l'entrée de N'Djeng n'ont pas changé la donne. Le Camerounais a été encore une fois loin du compte. La défense marsoise a su se montrer compacte et solide alors que la dernière touche a terriblement fait défaut à des attaquants espérantistes mal inspirés. A l'image d'un Harisson Afful dont la balle tirée des 20 mètres finit sa course dans les mains du gardien marsois (51'). Une attaque espérantiste méconnaissable et dans un jour sans. Akaichi, Jouini et Darragi donnaient l'impression d'avoir vidé leur sac contre les Gabésiens, au grand bonheur d'une défense marsoise qui s'est battue jusqu'au bout pour préserver l'ascendant au score. Bref, les Marsois qui ont raté deux occasions nettes en première mi-temps, méritent amplement leur victoire. Quant aux «Sang et Or», c'est le retour à la case départ.