Le Brésil doit encore résoudre des problèmes de stades ou de transport pour le Mondial 2014 qu'il organise, a expliqué le président de la Fédération brésilienne (CBF), Ricardo Teixeira, lors de la présentation de la prochaine Coupe du monde. La 20e édition du Mondial n'a pas encore résolu toutes ces questions logistiques, a rappelé M. Teixeira lors d'une conférence de presse à Johannesburg. Tous les travaux n'ont pas commencé pour la rénovation ou construction des stades, et il reste beaucoup d'interrogations au sujet des transports et de la sécurité, à l'image des problématiques posées à l'Afrique du Sud pour l'édition en cours de la Coupe du monde. A titre d'exemple, Sao Paulo, la première ville du pays, ne dispose pour l'instant pas de stade pour le Mondial, la Fifa n'ayant pas retenu le légendaire Morumbi, faute de "garanties financières" sur sa rénovation. "Il y a un certain nombre de doutes sur quelques stades pour l'instant, à Sao Paulo, à Curitiba, mais les travaux ont commencé dans d'autres, comme à Bahia, bref tout est en train de se faire comme prévu", a assuré le président de la CBF. Le 14 mai, la Fifa a approuvé les projets de sept villes pour accueillir les matches du Mondial 2014: Belo Horizonte, Brasilia, Cuiaba, Curitiba, Manaus, Porto Alegre et Sao Paulo. Sur les transports, Ricardo Texeira a admis que "le problème de 2014, c'est: les aéroports, les aéroports et les aéroports. Mais des contrats ont été passés, cette question va être traitée en priorité. Et nous avons développé un plan pour les transports en commun". Il a enfin admis que la sécurité serait une des principales questions du Mondial 2014, comme elle le fut en 2010. "Mais l'insécurité est un problème mondial", a tenu à nuancer M. Teixeira, expliquant qu'un "groupe d'experts était venu en Afrique du Sud pour tâcher de cerner les problèmes". "La Coupe du monde 2014 est très importante pour le Brésil, c'est le retour au pays du football, un sport qui passionne tous les Brésiliens, a-t-il ajouté. Le premier cadeau qu'on espère recevoir enfant, c'est un ballon de football." Romario, vainqueur de la Coupe du monde 1994 avec le Brésil et icône du Mondial 2014, a, lui, souhaité que ce tournoi soit "l'occasion de vous montrer le vrai visage du Brésil. Vous allez voir ce que signifie le foot pour les Brésiliens. L'ambiance, je ne doute pas qu'elle sera sans précédent, nous attendons une grande fête. Et j'espère que nous deviendrons champions du monde..."