Au programme : 50.206 ha réservés aux céréales et 4.768 ha aux cultures maraîchères, aux légumineuses et aux plantes fourragères. En outre, des dispositions pour garantir une meilleure production dans les secteurs stratégiques Le programme de la campagne agricole 2014/2015, qui a débuté dès le mois de septembre dernier par des travaux de labour profonds et de croisement, a prévu l'ensemencement de 50.206 ha de céréales dont 19.235 ha de blé dur, 2.035 ha de blé tendre, 22.230 ha d'orge. L'Office des céréales a réservé pour les agriculteurs 5.500 quintaux de semences de qualité et 4.500 quintaux de semences normales. A signaler que les autres cultures (maraîchères, légumineuses et plantes fourragères ) ont déjà été entamées. La superficie totale réservée à ces cultures a été estimée à 4.768 ha. Pour les cultures maraîchères d'arrière-saison (pommes de terre, tomates, piments), on a prévu la plantation de 770 ha. Les plantes fourragères d'hiver couvriront 1.330 ha. Quant aux plantes fourragères d'été, 2.340 ha sont prévus. Pour les cultures de primeurs (tomates, pommes de terre, piments), on a prévu 328 ha dont 75 ha de cultures sous-serres, 78 ha sous tunnels et 175 ha de plein champ. Signalons que les arbres fruitiers occupent une superficie totale de 4.777 ha comportant au total 2,7 millions d'arbres fruitiers et que cette campagne a prévu la plantation de 366 ha de nouveaux pieds d'olivier ainsi que 71 ha de nouveaux arbres fruitiers divers. Pour une meilleure production dans les secteurs stratégiques Afin de garantir une meilleure production dans les secteurs stratégiques de pomme de terre, de céréales et de lait, des dispositions ont été prises par les responsables régionaux et agricoles, et ce, en procédant à une extension des superficies des céréales et des plantes fourragères, à la protection des plantations contre les affections dues aux champignons et aux parasites et en garantissant une bonne ration alimentaire de base équilibrée pour les bovins. En outre, des mesures sévères ont été prises pour frapper avec rigueur certains agriculteurs et certains adeptes de la spéculation et de la contrebande des produits agricoles ainsi que pour contrôler énergiquement les circuits de distribution pour l'écoulement normal des produits agricoles (de l'agriculteur au marché de gros pour être écoulés enfin aux marchés municipaux). Ces mesures sont à même de ramener les prix des denrées agricoles (en hausse illicite actuellement) à leur valeur réelle.