Le programme Erasmus+ permet d'accroître la qualité et la visibilité de l'enseignement supérieur dans les pays européens et leurs voisins, comme la Tunisie Des représentants de l'Agence exécutive «education, audio-visuel et culture» (Eacea) relevant de la Commission européenne chargée de l'éducation et de la culture ainsi que du bureau national Erasmus+, des universités de Sousse, Monastir, Tunis, Gafsa... ont pris part à la journée d'information sur le programme Erasmus+. Cette rencontre, placée sous l'égide du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et des TIC, a été organisée par l'université de Sousse, où elle a eu lieu, avec la collaboration de l'Eacea. Meilleure visibilité de l'enseignement supérieur Contacté par La Presse, le professeur Faïçal Mansouri, président de l'université de Sousse, a indiqué que Erasmus+ est un programme de coopération et de mobilité des étudiants dans les pays d'Europe. Son objectif est d'accroître la qualité et la visibilité de l'enseignement supérieur. Ce programme, a-t-il ajouté, permettra de resserrer les liens de coopération entre les pays d'Europe et leurs voisins, comme la Tunisie. Cela, à travers des formations en masters pour nos étudiants les plus brillants afin de parfaire leurs études en Europe, moyennant des bourses financées par la Commission européenne. Ce programme permet aussi à des étudiants européens de se rendre, dans le cadre de la mobilité estudiantine, dans les pays non européens, en particulier la Tunisie. Masters conjoints Au cours de son intervention, Mme Claire Hermann, de la direction générale de l'Eacea, a évoqué les objectifs et les principes des masters conjoints qui sont, en fait, des programmes d'études intégrés et de mise en œuvre par un consortium d'établissements formé d'au moins trois pays européens et avec une participation possible de pays non européens. Ils concernent toutes les disciplines. Des bourses sont accordées sur deux années au maximum aux meilleurs étudiants venant du monde entier. Côté nouveauté du programme Erasmus+, Mme Hermann a signalé que les bénéficiaires ne pourront plus déposer leur candidature de manière individuelle, comme c'était le cas pour certaines actions avec le programme précédent. Désormais, ce sont les structures de rattachement des bénéficiaires qui organiseront les mobilités. Parmi ces derniers, on cite, entre autres, les établissements d'enseignement, les organismes de formation, les associations... Développement des capacités Mme Dorina Anglescu, chargée des projets du développement des capacités au sein de l'Eacea, a souligné, de son côté, que ces projets sont transnationaux d'une durée de 24 ou 36 heures et doivent impliquer au minimum 3 établissements de 3 pays européens et 2 établissements au minimum par pays partenaire. Ces projets peuvent être financés selon deux modalités. Une enveloppe d'un million d'euros sera consacrée aux projets conjoints et les mesures structurelles et 500.000 euros par projet pour financer les activités de mobilité.