Après avoir effectué une remontée fulgurante au classement ATP (169ème place en janvier dernier, 76ème place en décembre, le meilleur tennisman tunisien en activité participe à l'International Premier Tennis League, le tournoi exhibition en vogue! Le principe est simple: quatre équipes «achètent» des joueurs, avec un plafond salarial de 10 millions de dollars et s'opposent dans quatre pays (Philippines, Inde, Singapour et Emirats arabes unis). À 30 ans, Malek Jaziri fait équipe avec des stars du circuit, Novak Djokovic, Marin Cilic, Nenad Zimonjic, Caroline Wozniacki, Kristina Mladenovic et Goran Ivanisevic, pour la franchise des UAE Royals qui représente les Emirats Arabes Unis. Dans un entretien accordé à la Gazette du Tennis du journal L'Equipe, Malek Jaziri s›est dit honoré de faire parti de l'aventure: «L'idée est géniale. Rassembler des joueurs du moment, des légendes, et tout ça dans des stades pleins», a-t-il indiqué, sans oublier de remercier sa compatriote et ex-joueuse du circuit Selima Sfar, qui fait partie de l'organisation et qui l'a contacté pour participer au tournoi. Financièrement, «c›est intéressant» Entouré de ses idoles sur le court (André Agassi, Pete Sampras, Patrick Rafter), Malek Jaziri n›oublie pas l›apport financier que cette participation lui offre: «Sans mentir, c'est intéressant pour tout le monde à ce niveau-là. Je n'y ai pas vraiment réfléchi, mais je pense que ce que je gagne ici pourra me financer une bonne partie de ma prochaine saison. Plus de 3 mois, c›est sûr»a-t-il ajouté sur la Gazette du Tennis. Un vrai bond en avant dans la carrière du joueur, minée depuis près d'un an par des problèmes extra-sportifs successifs. 2013: Une année difficile Le Tunisien a vécu une année 2013 délicate à la suite de la polémique du forfait imposé mi-octobre. Jaziri s›était vu empêché de jouer en quart de finale contre l›Israélien Amir Weintraub, au tournoi de Tachkent, en Ouzbékistan. On peut rappeler que suite au forfait de Jaziri, l'ATP avait mené l›enquête et décidé de ne pas sanctionner le joueur. La Fédération internationale de Tennis (ITF) avait pour sa part sanctionné la Fédération tunisienne en infligeant une suspension d›une année à la Tunisie en Coupe Davis (tournoi international de tennis par équipes), en expliquant qu›il n›y avait «nulle place pour les préjugés raciaux, dans aucun sport ni société». Jaziri avait confié à RFI que cette affaire l'avait plombé sportivement. Sans entraîneur depuis juillet dernier, il a réussi à remonter la pente en disputant sa première finale de l'année.