Le CSS aurait pu gagner, ce nul est bon à prendre Stade La Citadelle de Luanda. Petro Athletico-CSS 0-0. Temps printanier. Public peu nombreux. Terrain en tartan. Arbitrage du Malien Osmane Sidi Bey. Avertissements : Haj Messaoud, Abbès et Hamza (CSS), Kassouma (Petro Athletico). Petro Athletico : Lama, Rinato (Dayday 72'), Lono, Ettar, Kassouma, Carlan, Avex, Tapix, Job, Mabena (Joca 64'), Santana (Rudy 64'). CS Sfaxien : Khalloufi, Haj Messaoud, Gharbi, Ben Salah (Rouid 23'), Abbès, Bergaoui, Touré (Hammami 84'), Maâloul, Zaïem, Orok (Aloulou 76'), Hamza. Le CSS est passé hier à côté de l'exploit, en ratant de très peu l'opportunité de ramener de son long et non moins éprouvant déplacement à Luanda une victoire qui aurait pu être amplement méritée, tant son ascendant sur son opposant s'est fait pressant. C'est Zaïem qui s'est montré le premier menaçant en tirant de plein fouet suite à une ouverture de la gauche d'Orok, de peu à côté des bois gardés par l'international angolais Lama (3'). Ibrahima ne fut pas plus adroit en tirant sur le gardien (6'). Puis Zaïem de nouveau s'est montré menaçant et le gardien a pu repousser son tir en catastrophe (8'). Ce début en trombe de nos représentants en cette épreuve continentale a mis l'équipe locale dans de mauvais draps, lui faisant perdre visiblement certains de ses repères. Même le public angolais a eu une réaction hostile envers ses favoris. Et c'est sur une action des plus pertinentes de scorer que l'arbitre malien Osmane Sidi Bey a choisi de siffler la fin de cette première mi-temps ! La seconde mi-temps n'a pas été aussi bien négociée par les Sfaxiens qui ont dû reculer d'un cran pour faire face aux manœuvres offensives d'un opposant plus offensif. Khalloufi a dû alors étaler tout son savoir-faire pour préserver la virginité de ses filets, notamment à deux minutes de la fin du match sur un tir à bout portant de Rudy. Auparavant, deux opportunités de scorer se sont présentées à Abbès (52') et Orok (74') qui ont mis le gardien Lama à contribution Le résultat de parité qui a sanctionné les débats constitue quand même un avantage pour les «Noir et Blanc» qui accueilleront dans deux semaines leurs vis-à-vis au M'hiri dans un match à quitte ou double.