Georges Leekens et ses troupes ont quitté la CAN la mort dans l'âme. A cause d'un arbitrage partial. Quelle mouche a donc piqué le Mauricien Seechurn de siffler un penalty imaginaire en fin de match et remettre en selle la Guinée Equatoriale ? Seul lui connaît la réponse et nous ne rentrerons pas dans les détails. Ce que nous avons entendu de la bouche de nos confrères de Canal+ Sport ne fait pas honneur au football africain et à son dictateur Issa Hayatou (27 ans à la tête de la CAF, depuis 1988). Même son compatriote et ex-international camerounais Patrick Mboma, consultant sur la chaîne de télévision française que nous avons évoquée, n'a pas été tendre avec Seechurn. Le monde entier a vu la mascarade et aujourd'hui nous ne voulons pas être à la place de Issa Hayatou pour qui seuls les intérêts financiers comptent. Revenons un peu dans le temps à présent. La CAF et son président ont suspendu le Maroc de l'édition actuelle de la CAN en Guinée Equatoriale sans compter les sanctions financières pour n'avoir pas tenu ses engagements, selon l'instance continentale. Mais le Maroc avait ses raisons, légitimes du reste. La peur d'Ebola ne pouvait laisser personne insensible. Au Maroc, la CAN aurait été d'une autre dimension, c'est certain. Et Seechurn et son patron Issa Hayatou n'auraient pas pu faire leur cinéma. Soyons solidaires Aujourd'hui, il se vérifie de plus en plus que le président de la CAF a une dent contre la Tunisie et sans doute les pays maghrébins. Ce qui est arrivé au onze national à Bata aurait pu arriver à l'Algérie, et le Gabon a connu le même sort en phase des poules face au pays organisateur. Maintenant, il faut mettre un terme à cette mascarade. Le moment est venu de dire non à Issa Hayatou. Tunisie, Algérie et Maroc doivent s'unir plus que jamais pour saboter la CAF et son président. Les trois pays du Maghreb devraient prendre du recul par rapport à l'instance continentale. Plus de participations à la CAN et même aux compétitions africaines interclubs. Les présidents des fédérations des trois pays maghrébins devraient se consulter et prendre une décision commune. Ils doivent mettre la pression sur la CAF et son premier responsable. Les choses ne peuvent plus continuer ainsi. Le message est clair.